Saint-Denis lontan est le titre d'un livre que j'ai trouvé à la bibliothèque de l'ADIL. Ce livre regroupe un nombre et une qualité impressionnante de photos et de cartes postales datant pour la plupart du début du siècle dernier.
Ce livre est à la disposition du public mais de par ce blog, il pourrait intéresser un plus grand nombre de personnes.
Sous la révolution, le Commissaire civil Tirol décida de construire un port. La vente des biens nationaux devait fournir les fonds nécessaires. Le projet commencé en 1819 ne fut réalisé qu’en partie. Quinze ans après, on avait construit ce bassin qu’on nomme « le Barachois ».
Pour remplacer l’ancien mât du pavillon, élevé dans la rue du même nom, on construisit ce mât de vigie. Il permettait de communiquer avec les bateaux en rade. Le goulet du barachois, souvent ensablé, n’en permettait l’accès qu’aux modestes chaloupes. Le jeudi, les enfants de la ville, se promenaient en barque sur cet étang. Cela se terminait généralement par une baignade.
L’ « artillerie » donnait de plein pied sur le Barachois. Dans ces bâtiments construits en 1841, on logeait les artilleurs de la colonie. Non loin, se trouvait le parc d’artillerie où étaient entreposés les canons. On reconnaît les bâtiments de RFO.