Michel Barnier avait déjà lancé en 2008 les plans d’action “EcoPhyto2018″, “Agriculture biologique : horizon 2012“ visant à réorienter l’agriculture française vers des pratiques plus respectueuse de l’environnement et de la santé publique, et à la mettre en phase avec les attentes des consommateurs .
Présenté à Daumeray (Maine-et-Loire), par Michel Barnier et Nicolas Sarkozy à la veille du Salon international de l’agriculture, le plan “Objectif Terres 2020″ comporte 60 mesures « qui doivent permettre à l’agriculture de s’adapter aux nouveaux défis de l’environnement.» Il est construit à partir des réflexions menées dans le Grenelle de l’environnement, des assises de la forêt et de celles de l’agriculture et autour de démarches innovantes, écologiquement durables et productives.
Il entend relever cinq défis “majeurs”.
- Mieux utiliser une eau qui se raréfie ;
- Contribuer à la restauration du bon état écologique des eaux ;
- Contribuer à la richesse de la biodiversité et des paysages ; >
- Protéger les sols agricoles ;
- Mieux maîtriser l’énergie et lutter contre le réchauffement climatique.
60 mesures répartie du 5 axes :
- Réduire l’usage et l’impact des produits phytosanitaires ;
- Engager chaque entreprise agricole dans le développement durable ;
- Développer les potentialités de l’agriculture biologique ;
- Remettre l’agronomie au centre de l’agriculture ;
- Repenser des pratiques adaptées aux territoires.
Redéploiement des moyens
Le plan va bénéficier d’une partie des aides européennes qui constituent l’essentiel des fonds affectés en France aux agriculteurs et dont M. Barnier a dévoiler lundi 21 Février la nouvelle redistribution. Le chef de l’Etat Nicolas Sarkozy a aussi annoncé jeudi le déblocage d’une enveloppe de 300 millions en 2010, qui sera reconduite en 2011, pour moderniser l’agriculture en fonction de ces nouvelles priorités.