Pourquoi quand on parle golf, faut-il toujours qu’on nous demande « où joues-tu ? » comme si il fallait appartenir à un golf, être affiliée, membre, rattachée, avoir une localisation GPS, liée par abonnement presque marié à un club (…) pour être pris au sérieux golfiquement parlant ? Mais nous sommes à l’ère du concubinat, pacs et autre liaison (euh) libre de droit d’entrée dirons-nous. Alors pourquoi avoir besoin de jouer à un seul endroit ou d’être membre ? Certes on peut se créer un groupe d’amis golfeurs mais on rejoint l’esprit de la boîte, on ne choisit pas ses collègues et si l’ambiance open space doit s’exporter sur le green, je pose ma dem’. Supporter le caractériel, le stressé, l’anxieux, le vieux qui a tout fait ou le jeune qui fait mieux que tout, le speedé et le dragueur, en plus si le blackberry sonnerie de Bosley s’y met ( !!!) bof, je préfère choisir mon ou mes partenaires de jeu. Effectivement j’ai mis au pluriel. Quoi, des questions ? On revient donc au refus de positionnement et hop on passe en free-lance, le touriste des greens. Je choisis là où je joue, comme du sur-mesure du parcours. On se contente de réserver une plage horaire, de se déplacer, se retrouver en nomade(s) du golf, jouer, tester le green, jouer le parcours en blind test, bref le 18 en win-win. Voilà je retrouve le langage incompréhensible de ma caste professionnelle. Alors pour ne pas me faire limoger pour éloge de l’adultère du club, parler de liaison sans Taxe à valeur Ajoutée et encenser la free attitude en tout genre, profitons des avantages donnés aujourd’hui par les forums web et autres regroupements du type asso ou corpo pour lancer l’esprit tribu du golf et jouer là où on veut. Peut-être le début de l’ère love&golf; de l’hippie green ?