Alors que jusqu’ici, une centaine de stations, inégalement réparties à la surface de la terre permettaient de connaître les quantités de CO2 dans l’atmosphère, le Japon a lancé en début d’année un satellite nommé Ibuki, chargé de compléter et d’affiner les renseignements recueillie par les stations terrestres.
Maintenant, l’Orbiting Carbon Observary, l’OCO américain va pouvoir entré en action, dès son lancement depuis la basse de Vandenberg en Californie et les informations qu’il transmettra pourront être couplées avec celles fournies par Ibuki.
Grâce aux données fournies par l’OCO, qui réalisera 36 000 mesures toutes les cent minutes, les climatologues espèrent mieux évaluer l’ampleur et la forme de la crise climatique annoncée pour les décennies à venir.