Et elle a raison. Déjà qu'on a du mal à trouver une (bonne) raison à l'intervention de la Présidence de la République dans la fusion des Caisses d'Epargne et des Banques Populaires, il est assez difficile d'imaginer qu'un proche collaborateur de Nicolas Sarkozy, François Pérol, ayant travaillé sur le dossier, puisse être nommé à la tête du nouveau machin.
D'un autre côté, on n'est pas surpris... Nicolas Sarkozy veut décider de tout.
Mais c'est l'occasion de nous foutre encore plus de la tête des libéraux qui ont soutenu la candidature de Nicolas Sarkozy au nom du libéralisme ! Pouf.
Je vais prendre leur soutien. Nicolas Sarkozy met ses copains à la tête d'un Groupe Mutualiste. Bien. Quand l'état file du pognon en masse à des banques cotées en bourse, il ne pense même pas à demander des représentants de l'état au Conseil d'Administration.
Nous volerait-on encore ?