Voici quelques extraits commentés d’une note publiée le site DNF (Droits des non-fumeurs), suggéré par le bloggeur Franz:
“… le tabac, mortel pour 1 de ses consommateur sur 2, n’a d’intérêt que pour ceux qui en font commerce.”
Ça commence mal. Les pires chiffres de la pseudo-science actuelle sont loin d’une telle proportion. On parle aussi de ceux qui ont arrêté de fumer? De ceux qui fument un paquet pendant une semaine, ou sporadiquement? Pour être rigoureux avec les autres, il faut l’être soi-même d’abord…
” Pour rappel, le quotidien avait diffusé dans son édition du 3 décembre 2005, une publicité en faveur de la revue L’Amateur de cigare à paraitre en janvier–février 2006 sur laquelle on apercevait l’acteur Clovis Cornillac fumant le cigare. Cette publicité payante n’avait pour seul objectif que la promotion du tabagisme et particulièrement du cigare. De plus à la différence des autres affaires portées en justice par DNF, les commentaires que reproduisait le journal le Monde se limitaient à décrire le plaisir de déguster les cigares sans faire mention des dangers du tabagisme pour la santé, ce qui était déjà suffisant pour constituer une infraction. “
Selon le rappel de DNF, cette diffusion ne comprenait aucune mention aux marques de cigare. Et toutes ces magazines et feuillets de pub pour les marques de bière et de vin que je reçois dans ma boîte à lettres… dans ce sens-là, l’alcool peut également être un fléau sanitaire. Pour quand l’interdiction des mentions sur “L’amateur de vin” sur les journaux?
” Par arrêt en date du 5 juin 2007, la Cour d’appel a Confirmé la décision du Tribunal correctionnel de Paris en déclarant coupable de publicité illicite en faveur du tabac Jean-Marie Colombani et la société éditrice du Monde. “
” Le Monde et Jean-Marie Colombani ont également été condamnés a payer solidairement à DNF 10.000€ de dommages et intérêts (au lieu des 5000) et 2000€ au titre du 475-1 du CPC (-au lieu des 500).”
” Il est important de rappeler que l’association a mené ces actions avant tout contre l’industrie du tabac qui use et abuse de moyens détournés pour maintenir ou faire progresser ses ventes en tentant de maintenir, par tous les moyens possibles, l’image sociale valorisante du tabagisme.”
Là, c’est la bonne vieille chasse aux sorcières – sauf qu’avant on brûlait le corps pour sauver l’esprit, et maintenant on brûle l’esprit pour sauver le corps. Le plus paradoxal c’est que l’image sociale valorisante du tabagisme – liée au défi, à l’individualité, au “courage” de l’agression délibérée à sa propre santé – sera renforcée avec l’interdiction. Il suffit d’analyser le nombre grandissant de jeunes adolescents qui fument devant les portes des collèges depuis le début de l’interdiction de fumer…