Je ne vais pas vous décrire cet enfer que furent ces dix longues années de carence en “Shoryûken” ni vous faire part de cette jouissance retrouvée à chaque “Tiger Uppercut” assené avec justesse au player d’en face, mais des abus d’un certain barbu russe dans Street Fighter IV. Car une fois terminée la distribution orgiaque de fessée collective que procure un bastonnage entre amis sur le soft et alors que tu décides de repartir de plus belle, en solo, dans le “Yoga Fire” Dalsimien, la frustration te guette…
Cela commence innocement à l’instant précis ou ton avion, quittant les States et un Balrog les chicos dans l’asphalte, vient se poser en ex-URSS pour te proposer une joute avec l’ours du Kolkhoze alias Zangief. Cet espèce d’eunuque en slip rouge à la pilosité asymétrique s’avère en effet être la cause de mes récentes crises d’épilepsie. En effet je dénonce ce grossier personnage de bastonnage illégal allié à un favoritisme outrancier du CPU. Et ne venez pas me dire que mon niveau de combat vole raz les pâquerettes bande de joueurs en automatique sur Mario Kart ! Je parle en connaissance de cause, en témoigne l’extrême fréquence de mes finish en Ultra Combo !
Je finirai donc en posant cette simple question à ces messieurs de chez Capcom “est-il normal de passer 30 minutes sur un Zangief au stage 4 alors qu’on en passe que 3 sur un Seth en Final Stage ?”
Pensez à ces centaines de vies innocentes de pad qui finissent par la fenêtre ou dans la tête du voisin pour un simple combat perdu de façon arbitraire (en faveur du Rey Mysterio moscovite) et virez moi ce personnage de la série !