le Tibidabo
Rapport à un truc que le Diable à proposé à Jésus, un jour qu’ils étaient en vacances à Barcelone. Ca devait donner à peu près ça : “si tu m’adores, je te donnerai toute la puissance, parce qu’elle m’a été donnée à moi et je la donne à qui je veux”. Genre discussion de cour de récré, ma bille pépite méga reflets contre un bisou.
Jésus s’est pas laissé berner, bien évidément. Du coup pour pas faire de jaloux, on a construit deux choses au sommet de cette montagne, un concentré de kitsch :
- une église montée en chantilly, affublée de néons clignotants “silience, lieu de prière” et “confession à toute heure, veuillez d’appuyer sur la sonnette”. j’adore.
- un parc d’attraction miteux sur le thème : un grand huit entre Dieu et Barcelone avec vue sur les deux.
Le tout extrêmement bien huilé : un quart de bigottes d’un côté, un quart de touristes clonés de l’autre. Bob, bananes, jettables, des deux côtés. D’un côté : 20 centimes pour allumer une bougie électrique sous plexiglass ; de l’autre 20 euros pour digérer sa barbe à papa… ou pas.
avec tout ça, on a presque failli oublier d’aller serrer la pince de notre pote Gaudi au
Park Guëll,
le même que dans l’auberge espagnole avec infiniment plus de monde. Il faut y revenir. En plus c’est à 15 minutes en bus. Et le bus, c’est un peu Space Moutain en vrai : des côtes qui s’enchainent dans des petites rues, des changements de direction, des vélos qui traversent en vras. Un fou rire, evidément.
to do : y retourner un matin tôt. Pour voir le soleil se lever sur Barcelone. Je le ferais.