Pour cela, je prendrai la situation d’une grande entreprise internationale d’import – export.
Le cœur de son métier, c’est le commerce, les transactions, et comme chacun le sait, la crise a fortement ralentit la consommation mondiale notamment en matières premières.
Cette entreprise dont le cœur de métier est la vente a aujourd’hui peur de vendre, peur de vendre à des petites entreprises, à des entreprises de taille moyenne.
Conséquence, les directeurs commerciaux poussent aujourd’hui leurs équipes à « réclamer leurs dues » aux clients et à limiter les ventes aux entreprises de taille moyenne qui pourraient être fragiles. Ce sentiment est renforcé par la mise en garde des assurances, le manque de motivation des banques d’affaires …
L’ambiance est donc à l’attente, attente que la crise s’estompe, que les entreprises les plus fragiles tombent.
En conséquence des entreprises viables manquent de matières premières, perdent des débouchées sans que cela ne soit réellement justifié. Ces entreprises ferment, licencient, dégraissent ou s’expatrient … on en arrive à notre adage : LA CRISE NOURRIT LA CRISE …
C’est tragique mais le principal ennemi de la relance, et de la reprise reste la psychologie humaine …
Image : source Débat&co http://www.debateco.fr
Jean Paul