Par les soirs d’été
je contemplais la mer
sa masse ondoyante
et ses vagues déferlantes.
J’y cherchais les traces du souvenir,
d’un temps qui n’est plus
ou qui peut-être jamais ne fut.
Comment savoir si ce qui fut
a été ailleurs que dans les rêves ?
Tout n’est-il pas inventé ?
Aboli aussitôt qu’apparu ?
Reste ma mémoire
garante du néant
pour témoigner de ces êtres
qui se sont tus.
Grosses déferlantes sur les rochers,
vagues ondoyantes, écume de la nuit.
Il faut scruter la mer, les soirs d’été
quand tombe la nuit…
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