Déjà on avait pu noter le départ très politique du Ministre du travail alors que le chômage battait tous les records, les intéressés apprécieront...
Puis bientôt une ministre-mère plus médiatique que populaire se prenait de passion pour de prochaines noces européennes.
Entre temps, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, symbole de l'ouverture, baissait le rideau gouvernemental pour investir l'Autorité des marchés financiers. Une autorité à redéfinir car elle n'avait pour l'heure guère produit de résultats positifs, à l'attention de marchés financiers bien mal en point, vaste programme. L'ami Jouyet ne partit cependant pas au combat les mains vides, le ministre du Budget lui remontant l’indemnité «de fonction» du président de l’AMF, afin d’aligner, nous explique t'on, sa rémunération globale sur celle de son prédécesseur. Pour un montant annuel brut de 220.000 euros hors indexation (sic), il y a de quoi retrouver son autorité...
Plus discrète et moins définitive l'évolution de Nathalie Kosciusko-Morizet qui profite d'u
Entre carrièrisme et peur de l'avenir, ces mouvements me traduisent certainement enfin l'hyperactivité présidentielle que l'on s'échigne à me rabacher les oreilles sans que j'en comprenne bien la signification. Les rats quittent-ils le navire ou le capitaine est il d'humeur badine, difficile de trancher même si une chose est sûre, le bateau tangue. Penche. En tout cas il a du penchant. Du penchant pour les copinages et les bons plans entre amis .
Et ce n'est pas la "nomination annoncée" du secrétaire général adjoint de l'Élysée, François Pérol, à la tête de la banque issue de la fusion entre la Caisse d'Epargne et les Banques Populaires qui va me contredire. C'est cela dit d'une logique implacable pour le pouvoir communiste qui nous gouverne : l'argent public est au service du secteur privé qui a force d'être renfloué devient public. Quoi de plus normal dés lors qu'un administratif du Président en devienne le gérant pour nous tous en quelque sorte ? Pour le reste nommer à la tête de ce nouveau mastodonte celui-là même qui a participé aux négociations comme représentant de l'Etat laisse augurer quelques arrangements bien sentis.
Notez que quand l'on rend service, c'est tout de même bien la moindre d'être chose que d'être rémunéré, en numéraire ou en nature c'est selon.
C'est sûrement ce raisonnement qui explique que Nissan, bénéficiaire du plan de relance