Armés de nos décoctions d’inconscience
Nous marchons droit vers le ravin
Sous une pluis de météorites futurs
Qui annoncent à l’avenir
Que si avenir il y a
Ce sera de nature contondante
GI Joe pendant ce temps
Pratique son tir
Dans la Nouvelle-Orléans
Qu’ils ont aidé en plastiquant les digues
Pour se créer un terrain de jeu
Les grands meurtriers dînent
Avec notre premier ministre
Et ils se tappent la cuisse
Avec des liasses de billets verts
Qui soudain manquent à l’appel
Les troupes de remplacement
Annoncent soudain que l’Univers
Tout d’un coup est rempli de vie
Alors que le jour avant son inauguration
Nous étions le nombvril de la Création
Certains dorment sur leurs deux oreilles
Au lieu d’en garder une au sol
Pour entendre les bottes
Qui approchent
Vers notre chair
Désormais avariée et à canon
La bobine du film tourne
Et les hommes dansent
La dernière valse du condamné
À payer le prix de son ignorance
Sur un nerf saccadé.