Extraits d’article du journal des financesNos experts vous proposent trois stratégies pour optimiser vos placements boursiers
FRÉDÉRIC DURAND-BAZIN
Face à la baisse des marchés financiers, les comptes titres, plans d’épargne en actions et autres contrats d’assurance-vie multisupports affichent désormais des performances souvent négatives. La tentation est alors grande de céder aux sirènes des vendeurs de produits qui vous exhortent à clore vos différents contrats et plans pour venir souscrire un nouveau produit chez eux. Mais, attention, l’opération n’est pas toujours aussi attrayante qu’il y paraît. Nos spécialistes ont relevé pour vous trois pistes à explorer.
(…)
Transmettre ses titres à ses enfants
La baisse des marchés peut également constituer une opportunité pour transmettre à ses enfants un portefeuille boursier. « Comme les titres sont actuellement faiblement valorisés, l’assiette des droits de donation sera réduite d’autant », explique Jean Grenier, directeur ingénierie patrimoniale de SwissLife Banque Privée. Mais, là encore, l’opération doit être mûrement réfléchie et doit être pensée portefeuille par portefeuille, voire ligne par ligne.
Lever son plan de stock-options
Dernière piste à explorer pour les titulaires de plan d’actions. « Les salariés détenteurs de plans de stock-options attribués depuis le 20 septembre 1995 peuvent éventuellement constater une plus-value d’acquisition faible, voire une moins-value d’acquisition, constate Jean Grenier. S’ils ont les liquidités nécessaires, ils peuvent avoir intérêt à lever actuellement leurs options et à conserver les titres quelques années. »
Le gain de levée d’options, c’est-à-dire la différence entre le cours du jour de l’exercice du plan et le prix d’acquisition des titres, est en effet plus fortement taxé que la plus-value de cession (voir encadré ). Cette stratégie permet de réduire le gain de levée d’options, taxé à 42,1 % ou 52,1 %, l’essentiel de la plus-value future étant taxé à 30,1 %.