En pleine crise économique, alors que les magazines et les éditeurs de jeux vidéo accusent le coup, un OVNI de la presse sort le 25 mars prochain dans tous les kiosques. Cette nouvelle revue de jeux vidéo mise sur une formule inédite. Bimestriel, indépendant et haut de gamme, IG Magazine propose à tous ceux qui aiment le jeu vidéo une approche réfléchie et diversifiée de la culture vidéo ludique.
Généraliste, IG Magazine consacre ses pages à l’ensemble des jeux vidéo sans faire de distinction entre les plateformes. Que l’on joue sous Mac ou PC, que l’on aie une console de salon ou portable, que l’on s’amuse sur son téléphone ou sur internet, il s’agit toujours du même média. IG Magazine traite du jeu vidéo dans son ensemble sans faire de fausse distinction entre les jeux hardcore gamers et les casuals.
Au cinéma, il y a de bons blockbusters comme il y a de bons films d’art et essai ou de très bonnes séries B. Dans le jeu vidéo, la même diversité existe. C’est pourquoi nous avons souhaité parler du média dans son ensemble. Nous ferons aussi bien la critique du dernier Street Fighter que du tout nouveau hit sur téléphone portable. Même si l’actualité reste importante, il nous a semblé encore plus crucial de donner un éclairage critique sur l’ensemble des jeux vidéo. Les tests ne forment qu’une partie de la revue qui propose surtout de grands dossiers culturels, économiques et historiques. Nous espérons ainsi promouvoir la culture vidéo ludique et sortir des clichés condescendant envers ce loisir.
Les jeux vidéo restent catalogués comme un loisir pour enfants. Pourtant, le public est extrêmement varié. Il ne faut pas croire que les femmes se divertissent uniquement sur leur téléphone portable pendant que les hommes jouent sur leur console. De même, il ne faudrait pas croire que les grands parents sont incapables de battre leurs petits-fils dans un MMORPG.
Nous souhaitons refléter cette diversité du public en proposant des articles destinés à tous ceux qui sont curieux du jeu vidéo. Nous ne nous adressons ni à une niche de hardcore gamers, ni à un public enfantin. Nous nous adressons à votre esprit critique quel que soit votre âge ou votre sexe.
La rédaction est elle aussi très mixte. Certains travaillent dans la presse de jeux vidéo depuis plus de quinze ans. Ils sont tombés dans la marmite durant l’adolescence et ont largement contribué aux premiers titres de la presse spécialisée. Certains travaillent dans le monde du jeu vidéo et offre un point de vue différent et distancié sur les productions du moment. Enfin, d’autres contributeurs sont des passionnés qui interrogent le jeu vidéo sous des angles inhabituels. La parité si difficile à conquérir dans bien des domaines est de mise dans IG Magazine. La rédactrice en chef, Ruth Steen, a su s’entourer de plumes féminines qui n’ont rien à envier aux autres journalistes expérimentés : Bounthavy Suvilay, Sandra Duval. Ce qui compte c’est la qualité de la critique, ce qui n’a aucun lien avec l’âge, le sexe ou les origines.
Nous considérons le jeu vidéo comme un produit culturel digne d’être analysé à la manière de la littérature, du cinéma ou des beaux-arts. Le jeu vidéo est un média jeune, mais il a déjà une longue histoire avec de multiples rebondissements, ses machines, ses jeux, ses genres. C’est pourquoi nous consacrons de nombreuses pages à cette mémoire vidéo ludique. Nous revenons notamment sur les premiers pas d’Apple dans le monde du jeu ou les débuts de Sega. Nous consacrons une rétrospective sur les jeux de baston et la licence Street Fighter. Le retrogaming est donc à l’honneur non pas pour ressasser de vieux souvenirs de joueurs mais pour contribuer à établir une histoire du jeu. D’autres articles analysent les différences ou les confluences entre le jeu vidéo et le cinéma. Certains proposent des critiques plus transversales ou plus thématiques.
Nous estimons que le jeu vidéo est un art graphique et nous souhaitons mettre en valeur les artistes qui le font à travers des portraits et des interviews. Pour mieux souligner l’esthétique des jeux, la maquette est volontairement sobre. Nous privilégions l’image et les beaux artworks. Le papier de très bonne qualité et la qualité d’impression font de cette revue ce que les Japonais nomment « mook » : mixte entre magazine et un beau livre. En outre, nous avons laissé une large place à des illustrateurs pour qu’ils réinterprètent l’histoire du jeu vidéo. Les hommages graphiques nous permettent de montrer ensemble des personnages de jeux qui autrement ne se seraient jamais croisés. Nos illustrateurs ont pris un immense plaisir à créer leur « tribute » et ça se voit.
Le jeu vidéo est une industrie du loisir. Inutile de se voiler la face : les jeux génèrent d’importants revenus et les enjeux économiques sont énormes. Pourtant les grands acteurs de cette industrie restent souvent méconnus. Nous souhaitons montrer l’envers du décor à travers des portraits des entreprises de jeux vidéo (qu’elles soient des multinationales ou des PME indépendantes), des interviews de personnes travaillant dans les multiples métiers que recouvre ce média.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 11 mars à 11:06
Bon après il ne faut pas s'exciter : la rédac chef du mag (Bounthavy Suvilai/ Ruth Steen/Chaipokoi, même personne) n'est pas une joueuse, loin s'en faut, et d'après discussion avec 3 gars qui écrivent dedans, le mag penche plutôt pour vers un truc généraliste un peu léger, avec des tests, des strips, du rétrogaming, et interview comme sur le net... ça ressemblerait plus à un blog sur papier à 8 euros. C'est con, j'aurais bien aimé un truc un peu plus pros, une espèce de edge à la française, pourquoi pas ?