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SM (mon) favori pour les Oscars

Publié le 21 février 2009 par Oreade
Slumdog-Millionaire_fichefilm_imagesfilm.jpgIl y a des films tout simplement gracieux, qui ne tombent ni dans la mièvrerie, le pathos, ou le vulgaire. Slumdog Millionaire fait parti de ces œuvres dont on se rappelle pendant longtemps. Pourquoi ? Parce qu’il touche au fameux conte de fée , à l’aspect magique du si célèbre « si on veut on peut ». Slumdog Millionaire, c’est l’histoire d’un enfant des bidonvilles de Bombay qui au fur et à mesure que les aléas de la vie s’abattent sur lui avec force, s’en sort par la débrouillardise, l’énergie, l’imagination. S’en sortir à tout prix, au risque de jouer avec sa propre vie, avec le feu de l’argent facile de la délinquance. Ce jeune homme porté par son amour envers une ravissante indienne, devient millionnaire en participant au jeu « Qui veut gagner des millions ? ». Au premier abord, devenir riche en passant devant des caméras de télévision m’a laissé septique et dubitative sur la qualité de cette romance… Le concept même de s’en sortir par le biais de la lucarne télévisuelle me dépasse ! Toutefois, on est totalement porté par cette histoire rythmée aux sons joyeux de la musique indienne et par cette lumière crue jetée sur la pauvreté, la mafia, la violence. Ce cocktail d’images peut d’ailleurs mettre mal à l’aise le spectateur et a soulevé de vives polémiques en Inde. Porté à l’écran par Danny Boyle, ce film est inspiré d’un livre « Les fabuleuses histoires d’un Indien malchanceux qui devient milliardaire » de Vikas Swarup, traduit en 36 langues, en passe de devenir un best-seller mondial. Nominé dans 10 catégories aux prochains Oscars, les droits du film ont été rachetés dans 43 pays, généré 33 millions de dollars de recettes et vu par 1 million de spectateurs français. Tout le casting du film profite de ce succès. Chose rare : la production a alloué aux familles des enfants-acteurs une rente mensuelle et a décidé d’acheter des logements pour les plus démunis, un fond a également été ouvert afin d’assurer l’éducation des enfants pauvres de Bombay. Juste redistribution des gains obtenus. Initiative à soumettre aux dirigeants des très grandes entreprises ??

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