De par mes récentes pérégrinations dans le milieu du cheval il m’a été donné de rencontrer un certain nombre d’éleveurs, notamment de Selles français de sport tendance CSO.
Et les quelques heures de conversation avec eux m’ont amené a réviser profondément l’image que j’avais de ce métier.
D’une part être éleveur c’est avant toute chose savoir faire face aux coups du sort que sont les juments qui coulent, les poulains prématurés qui meurent ceux qui n’auront pas la chance d’atteindre l’age adulte pour cause d’accidents, les poulinières qui perdent la vie……
Considérant leurs poulains non comme des produits mais comme leur propres enfants, ils affichent une réelle fierté à voir leur évolution et leurs progrès du quotidien, s’émerveillant du coup de saut de celle ci, des allures d’une autre ou du mental du dernier.
Le problème des prix des chevaux d’élevage fait souvent débat: celui ci est trop cher compte tenu de son potentiel, idem pour tel autre. Mais comment vendre a bas prix un cheval qui aura passé 3-4-5 ans dans un élevage, connaissant le pourcentage de gestation qui n’arrive pas à terme et prenant en compte, la saillie de la mère, l’alimentation, les soins vétérinaires, la maréchalerie…..
Pour être éleveur il faut avant tout être animé par la plus absolue des passions. Et j’imagine que quelque part tous rêve d’être naisseur d’un grand champion.
Il va sans dire que je ne parle pas là, des éleveurs de chevaux de boucherie.
Photo elevage du Coty