Quatrième de couverture :
« Depuis quelque temps, les accents grognaient. Ils se sentaient mal aimés, dédaignés, méprisés. A l’école, les enfants ne les utilisaient presque plus. Chaque fois que je croisais un accent dans la rue, un aigu, un grave, un circonflexe, il me menaçait.
– Notre patience a des limites, grondait-il. Un jour, nous ferons la grève. Attention, notre nature n’est pas si douce qu’il y paraît. Nous pouvons causer de grands désordres.
Je ne prenais pas les accents au sérieux. J’avais tort. »
Mon avis :
Comme les deux premiers opus de cette « saga » d’Erik Orsenna – La Grammaire est une chanson douce et Les Chevaliers du Subjonctif – J’ai adoré et dévoré La Révolte des accents. Orsenna, une fois de plus fait montre d’une parfaite maîtrise de la langue française, il en joue avec délectation et me l’a fait redécouvrir à chaque fois. L’action du livre peut paraître simple, voire simpliste. On peut se demander : « Mais il nous prend pour des imbéciles ou quoi ? ». Mais il me semble qu’Erik Orsenna a trouvé le ton juste et le bon moyen pour faire aimer la langue française et nous en faire redécouvrir la grammaire et toutes ses subtilités de façon ludique. Je l’avais déjà dit quand j’avais parlé des Chevaliers du Subjonctif, mais il me semble que ces trois livres devraient être mis au programme des classes de français.
Malgré tout : je reste fâché avec les accents !