Stephen King, Peter Straub, Talisman

Par Gilles


Quatrième de couverture :

La mère de Jack Sawyer, 12 ans, se meurt d’un mal inconnu, et il désespère de pouvoir l’aider. Le vieux Speedy Parker, gardien du parc d’attractions voisin, lui révèle l’existence d’un autre monde, qu’il appelle les territoires, un endroit magique où le ciel est transparent et profond, où les senteurs sont plus fortes, où tout est soudain plus clair. C’est là que se trouve la Talisman, le seul remède qui puisse sauver sa mère. Mais ce monde féerique est aussi terriblement dangereux.

Après des semaines d’épreuves au cœur de l’enfer et du désespoir, sautant d’une Amérique hyperréaliste et cruelle aux territoires ensorcelés, Jack finira par découvrir le Talisman. Mais saura-t-il résister à la force extraordinaire qui s’emparera alors de lui – et vaincre ses propres démons ?

Mon avis :

Il s’agit ici d’un Stephen King des plus classiques. En fait je devrais dire un King-Straub, mais le premier étant le plus connu on a facilement tendance à oublier Peter Straub. Je disais donc qu’il s’agissait d’un King-Straub des plus classiques. Tous les ingrédients qui font le plaisir d’une telle lecture sont réunis : intrigue, action, fantastique. On reconnaît la patte de King dans ce roman, notamment quand on passe subrepticement d’une normalité banale à une situation extra-ordinaire, c’est d’ailleurs ce qui m’a toujours plu chez Stephen King. On retrouve aussi dans Talisman un des thèmes chers à Stephen King, à savoir l’enfance, ses démons, ses peurs.

On arrive, au bout du compte, à un bon pavé – King est coutumier du fait – plutôt très réussi et que j’ai lu avec un plaisir non feint, même si, pour être totalement honnête ce roman se lit assez lentement, parce que long, touffu, fourmillant de personnages tous plus hauts en couleurs les uns que les autres.