Voilà quelques jours que je suis ici silencieux, je ne sais pas trop quoi écrire ici en fait.
Je n’ai pas envie de raconter ma soirée de jeudi soir, parce que c’était assez lamentable, autant pour moi que pour ceux qui étaient avec moi… Cela s’est terminé lorsque je me suis rendu compte après pas mal de temps que j’étais sur la bonne ligne de métro, mais pas du tout dans la bonne direction…
Et puis une fois arrivé chez moi, sur le palier, mon porte clé qui se disloque et tombe en mille morceaux par terre. Sur le moment je n’ai vraiment pas compris comment c’était possible, le lendemain matin non plus, et deux jours après toujours pas… C’était un peu comme un tour de magie avec des anneaux en métal qui, alors qu’ils étaient les uns dans les autres, se retrouvent séparés mais intacts…
Vendredi soir, une belle soirée, je ne sais toujours pas quoi penser ni quoi dire. Alors je ne pense pas et je laisse mon corps parler pour moi.
Aujourd’hui, alors que cela va faire - déjà ! - quatre ans et demi que je suis sur Paris, première fois que je me retrouve à conduire dans Paris ! Ca m’est peut être arrivé certains matins très tôt pour partir en vacances, mais quand Paris est désert et endormi, ça ne compte pas.
Après la place de l’Étoile en voiture, la place de la Concorde en Vélib, et ça c’était plus difficile…
Donc voilà, je n’ai rien à dire, ou plutôt je ne sais pas quoi dire. Ce soir, c’est à mon piano que j’ai parlé pour finir la soirée. Un jour peut-être j’écrirai sur cet impromptu, parce que depuis quelques mois - il y en a qui comptent, moi non - c’est toujours sur lui que mes doigts reviennent.