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Dans le sillage du customer relationship management (CRM), des entreprises adoptent un positionnement nouveau. Elles se posent en déclencheurs d’histoires, ou, plus précisément, favorisent une mise en relation entre leur marque et les consommateurs ou directement entre les consommateurs eux-mêmes, qui génère de vraies histoires vécues.
C’est Géant Casino qui propose un service de covoiturage. Covoiturage = discussion, conversation = histoire potentielle. Et plus si affinités : le dispositif peut tout autant être utilisé pour faire les courses que pour les trajets quotidiens ou pour partir en vacances.
Il y a bien-sûr le contexte, la crise, qui incite les entreprises à proposer de nouvelles solutions, de nouveaux services annexes, le pompon du manège. Il y a la méfiance des consommateurs face au discours de marques dites citoyennes mais qui vire leur cuti dès les premières difficultés. Mais pas seulement.
Badoit rouge a sorti « Le petit livre de la révolution à table », le guide des restaurants innovants et pas chers. Air France a sa communauté d’échange de bons plans entre ses clients. Bouygues, sa plate-forme d’entraide entre clients…
Et même des services payants : l’atelier de dégustation chocolat-vin de Lindt…
Autant de terrains favorables au développement d’histoires, forcément plus difficiles à maîtriser que lorsque l’entreprise en est l’auteur, mais tellement plus spontanées…
Text in english :
Following the CRM wave, corporations develop some new positioning. They trigger Stories, that is to say, they favour a kind of relationship between their brand and the consumer or even a consumer-to-consumer-like. It’s the relationship which generates lively experienced Stories.
Co-travel by car services, online community to share tips… Corporations are innovative to offer those kind of relationship-oriented services.
The crisis isn’t the unique explanation for that particular trend. It’s really an live experience-oriented device, which fosters the development of Stories.