Les sondages se suivent et se ressemblent pour l'exécutif entraîné dans la chute de confiance et de popularité.
Avec l'érosion du vote militant, la sanction ne tarde plus dès que le contrat de loyauté ne paraît plus respecté.
L'avenir appartient au contrat psychologique reposant sur la loyauté conditionnelle.
Les ancrages militants solides sont entièrement érodés.
L'élection est le moment d'une rencontre entre une offre politique et une demande majoritaire. Le leader respecte son contrat. Il bénéficie du soutien. Il rompt son contrat, le citoyen se sent alors dégagé de tout sentiment de soutien sans avoir le sentiment qu'une appartenance ait été brisée car dans son esprit cette appartenance n'est jamais intervenue.
Il y avait une opportunité lors du vote. Elle a été prise. Le citoyen va passer à une autre opportunité sans état d'âme ni sentiment culpabilisateur d'infidélité mais au contraire avec un sentiement de maturité par l'autonomie de ses choix.
Il faut alors recréer un nouveau contrat. C'est l'enjeu des choix post-Européennes.