Tout commença un matin, il y a bien longtemps, dans le monastère de Luan :

Publié le 22 février 2009 par Frédéric Duval-Levesque

Tout commença un matin, il y a bien
longtemps, dans le monastère de Luan :
le maître qui avait été dérangé dans sa
méditation par un chat huant ordonna
qu’il fut désormais attaché pendant les
exercices spirituels.

3 ans plus tard, quand le maître
mourut, les disciples continuèrent à
attacher le chat.

7 ans passèrent. Puis le chat, à son
tour, mourut. Alors, les disciples en
achetèrent un autre, qu’ils
s’empressèrent d’attacher pendant la
session de méditation matinale !

Les siècles succédèrent aux siècles,
les chats aux chats… Aujourd’hui,
dans le petit monastère de Luan, on
trouve une collection de traités
récents sur la signification religieuse
du chat attaché dans la pratique de la
méditation zen…

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C’est ainsi, peut être, que se
développent les pratiques
superstitieuses. Elles ont une origine
logique, mais elle est depuis longtemps
perdue et chaque jour, on accomplit des
gestes rituels parce qu’on croit que
c’est bon pour nous, alors qu’ils n’ont
plus vraiment de sens.

Et vous, dans votre vie quotidienne,
au sein de votre famille, au bureau,
peut-être souffrez-vous inutilement de
cet attachement à certaines pratiques
superstitieuses ?