Par LEXPRESS.fr, publié le 21/02/2009 14:27 - mis à jour le 21/02/2009 14:35
L'Association française des usagers de banque (Afub) affirme que certaines banques n'hésitent pas à créer des frais supplémentaires sur la gestion du Livret A et que la Banque postale et la Caisse d'Epargne freinent pour que leurs clients ne transfèrent pas leur compte.
L'Association française des usagers de banque (Afub) dénonce des "pratiques de flibustiers" dans certaines banques engendrées par la banalisation du Livret A, ainsi que la résistance de la Caisse d'Epargne et de la Banque Postale aux demandes de transferts vers d'autres banques.
"L'Afub stigmatise les pratiques de flibustiers de certains professionnels à l'occasion de la banalisation du Livret A", notamment des "ouvertures forcées" avec débit "de manière autoritaire" des comptes en banque, remarque-t-elle dans un communiqué reçu samedi.
Autre abus, l'imposition d'une "prime d'assurance de 36 euros par an pour 'protection du Livret A' avec clause noyée dans les conditions générales, ainsi qu'y procède la BNP", ajoute le communiqué.
L'association accuse aussi les distributeurs "historiques" du Livret A, la Caisse d'Epargne et la Banque Postale d'opposer des "résistances" aux demandes de transfert alors que l'"arrêté du 4 décembre 2008 (...) prévoit un délai maximum de 15 jours lorsque l'épargnant connaît les coordonnées originaires de son livret A".
Certains établissements proposent parfois "même à l'épargnant de conserver le livret originel en cumul avec le nouveau" alors que le "devoir de ne détenir qu'un seul livret est absolu", poursuit l'Afub.
Les victimes de souscriptions forcées sont en droit d'exiger leur annulation et, pour ceux "qui subissent des retards de transferts avec perte d'intérêt, une procédure rapide et gratuite est mise en place par l'association pour saisir la juridiction compétente", conclut-t-elle.
Vendredi, les Echos estimaient que cinq millions de Livrets A avaient été ouverts depuis janvier 2009.
Mon commentaire :
c'est drôle ceux sont toujours des mêmes dont on parle....