Assurer son cheval, vraie sécurité ou pompe financière ?

Publié le 22 février 2009 par Pierreristic

On peut légitimement se poser la question ! Il y a les pour, les contre…

Mais globalement, assurer son cheval, quel intérêt ?

Pour un cheval d’une valeur financière élevée, la question ne se pose pas vraiment, on l’assure comme on assure un bien précieux. Évidement, la prime d’assurance annuelle est à la hauteur en terme de coût, mais il y a des investissements qui peuvent le justifier !

Mais pour nous, amateurs qui avons certes de bons et beaux chevaux, mais qui ne coûtent pas le prix … d’une Maybach Zeppelin (au hasard, mais je parle de la nouvelle hein ?

Déjà, il existe plusieurs type d’assurances, en fonction de la discipline pratiquée et du niveau (forcément, assurer un cheval de CCE ou un cheval qui court des marathons d’attelage, coûte plus cher qu’assurer le même cheval qui tourne en dressage par exemple, même si c’est à haut niveau.), mais également du type de remboursements voulus. Mortalité ? Frais vétérinaires ? Immobilisation, pour un cheval de concours pro ou d’enseignement, etc etc. Tout peut s’envisager, en fonction de la situation et des besoins.

Je ne vois pas l’assurance comme une garantie de quoi que ce soit, je ne projette même pas l’idée de la prime que je toucherai si ma jument meurt (même si bien sûr, on ne peut pas dire que ce soit négligeable si je veux racheter un cheval après), mais je la vois simplement comme une ceinture de sécurité en cas d’accident.

Une ceinture de sécurité n’empêche pas la gravité, n’empêche pas l’accident non plus d’ailleurs, mais permet d’augmenter ses chances de survie en cas de collision.

Les frais vétérinaires, surtout d’un point de vue chirurgical, sont très élevés, et si un jour j’ai une décision à prendre pour une opération grave, je ne veux pas que cette décision (quelle qu’elle soit) soit motivée par une question financière. Où plutôt, je ne veux pas à avoir à prendre une option douloureuse et irrévocable POUR des raisons financières.

L’assurance, ça n’empêche pas les “pets au casque”, ni les accidents, encore moins les maladies, mais comme en voiture, c’est un peu une ceinture de sécurité à mes yeux.

Chute

P.S. : et avant de choisir un assureur, on fait faire plusieurs devis chez différents concurrents et SURTOUT, on lit les petites lignes du contrat (surtout celles qui sont illisibles d’ailleurs) afin d’éviter les mauvaises surprises.

Photo : casafree.com