Nice - Rennes (0-1) : Le réveil rennais

Publié le 22 février 2009 par Sr35
Le Stade Rennais a renoué avec la victoire sur la pelouse de Nice (0-1) grâce à un but d'Olivier Thomert (69ème). Les stadistes se sont montrés plus tranchants que leurs adversaires, qui étaient physiquement émoussés par leur trois matchs qu'ils ont eu à délivrer en une semaine. Ce succès est une bonne opération afin de recoller aux places européennes.


S'il y a une personne qui est comblé ce soir. C'est bien Guy Lacombe, qui depuis plusieurs semaines souhaitent que ses troupes retrouvent "les valeurs" de leur première partie de saison, qui leur avait permis de figurer comme un outsider crédible de ce championnat. Certes, la prestation rennaise ne fut pas transcendante, mais ils ont retrouvé une cohésion qui leur faisait défaut ces derniers temps. Et pourtant, rien de laissait augurer une telle issue, puisque les stadistes n'avait plus gagné en terre niçoise depuis la saison 1970-1971. De plus, pour ce déplacement, l'entraîneur rennais était privé de Kader Mangane (épaule), Jérome Leroy (genou) et Asamoah Gyan (reprise). Rien que ça. Bruno Cheyrou, auteur d'une entrée intéressante contre Nancy (1-1, 24ème journée), la semaine dernière était titularisé dans une position plus avancée qu'à l'accoutumée, qui jadis était la sienne. Les rennais rentrèrent très bien dans la partie en s'installant assez haut et en instaurant un pressing qui génèrent considérablement la première relance de leur adversaire. Dès les premières secondes, Jimmy Briand déboulait coté droit et distillait un centre dans la surface niçoise, mais le gardien colombien, David Ospina s'interposait au prix d'une envolée spectaculaire. Fabien Lemoine s'essayait sur coup-franc, mais sans réussite (3ème). Les bretons se montraient de plus en plus pressant. Cédric Kanté, le capitaine et défenseur central de Nice se loupait dans sa relance, le ballon était récupéré par Olivier Thomert qui servit intelligemment Bruno Cheyrou, mais l'ancien joueur de Liverpool seul devant David Ospina butait sur celui-ci bien inspiré (11ème). Fabien Lemoine, très en jambes se montrait encore dangereux, mais son enchaînement poitrine demi-volée passait à coté (16ème). Rod Fanni sur le coté droit centrait, Carlos Bocanegra tentait une reprise pied... droit largement au dessus, malgré une position intéressante (22ème). Les hommes de Guy Lacombe avaient la mainmise sur la rencontre, Carlos Bocanegra servait Jimmy Briand, qui remisait pour Olivier Thomert. L'ancien lensois reprenait en demi-volée, qui n'inquiètait pas le portier azuréen (29ème). Le latéral droit rennais, Rod Fanni se distinguait dans une position axiale. Il contourna Habib Bamogo avant de déclencher une frappe limpide, qui frôla les montant de David Ospina qui semblait battu (33ème). On se dit alors que la fameuse caractéristique rennaise est de sortie. A savoir, une incapacité chronique à faire la différence dans ses moments forts. Plus le match avançait, et plus celui-ci devenait délétère par une ambiance électrique entre les vingt-deux acteurs du match. Une pluie de cartons jaunes tombaient, et s'en fallait de peu pour que Carlos Bocanegra - déjà averti - ne rejoignent les vestaires avant les autres. Mais, il profita de la clémence de M. Duhamel, qui avait bien du mal à tenir son match. Et les niçois dans tout ça me direz-vous ? Et bien, ils passèrent leur temps à chercher la solution dans un bloc compact made in Lacombe. Loïc Rémy s'extirpa du marquage de Lucien Aubey pour frapper... au dessus des cages de Nicolas Douchez, qui n'a pas eu la chance d'user ses gants (35ème). La suite fut tout de même à mettre au crédit des Aiglons qui se procurèrent des actions qui firent quelques frayeurs aux supporters rennais. Loïc Rémy intenable centrait dans la surface stadiste, Peter Hansson s'emmélait les pinceaux, le ballon revenait dans les pieds d'Habib Bamogo qui était contré in-extremis (42ème). Sur le corner de David Hellebuyck, Cédric Kanté s'élevait plus haut que tout le monde au premier poteau, le ballon arrivait à destination de Onyekachi Apam, qui ne parvenait pas à redresser la course du ballon.
Les deux équipes se neutralisèrent sur un score nul et vierge à la pause. Les bretons ont tout de même dominé les débats, malgré du déchet d'un point de vue technique.

Douchez impérial

Au retour des vestiaires, les niçois - sûrement enguirlander - revenaient avec de meilleures intentions.