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la banque

Par Plouf

L'air est chaud et brulant,
un souffle court, celui du vent
sur nos figures déconfites,
et quelques dix mille pépites
qui ont pour nous le goùt sucré,
c'est comme d'être désarmés,
devant la belle devanture,
dans cette banque l'aventure
nous a saisi en un instant,
le face à face des brigands.

Ils sont passés malgré le sas,
des gros et gras, des déguelasses,
Visages ouverts et déglingués
on dirait presque pieds nickelés!
ils ont voulu rafler la caisse
le temps que la sirène cesse,
ils étaient déjà encerclés,
et la police alertée!

Alors serons nous otage,
pour les médias la belle image,
Un sénateur et sa maitresse,
serait-ce une indélicatesse?
ils ne le savent pas encore,
on les demande surtout morts,
les vingt minutes ont passé
ils sont sortis les premiers,
la fusillade aussitôt,
ce sont nos anti-héros!



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