Durant la séance avec Marie hier, elle m'a clairement fait voir que je suis en permanence dans mon système de défense pour ne pas recevoir. Elle me dit que, chaque fois qu'on me dit quelque chose à mon sujet, on doit me répéter pour que je finisse par recevoir. «Oui mais...» est un réflexe si simple et inconscient !!! Par contre, quand on arrive à ce que je reçoive, je deviens toute rouge ou/et les larmes aux yeux. Ben voyons donc...
D'autres faits ont finalement dissout la relation mais ce sentiment profond d'oser aimer et d'être aimée pleinement est resté gravé dans mon coeur et m'émeut encore quand j'ose y penser. Les larmes ont commencé à couler et j'ai senti combien je m'étais ensuite fermée pour ne plus ressentir.
Images du passé
Marie m'a ensuite fait un traitement énergétique. Un moment donné, elle a vu un passage d'une de mes vies antérieures.
- Tu es une femme, habillée simplement, comme une paysanne. C'est la révolution française de 1789. Tu tiens un drapeau et tu marches à travers les corps sur le champ de bataille. Tes yeux sortent de tes orbites. Ils sont comme fous. Tu vis une détresse profonde. Tu viens de perdre tous ceux que tu aimes. Tu es complètement en dehors de toi-même. C'est cette détresse que tu as apportée avec toi dans cette vie-ci.
- Je suis seule ?
- Oui.
- Personne pour venir me consoler, prendre soin de moi ?
- Non, personne...
Quand j'étais au collège, j'adorais l'histoire, surtout... la révolution française.
Dans cette vie-ci, j'ai toujours vécu comme si je n'avais pas de famille (et je n'en ai pas au Québec).
Quand j'ai aimé, j'ai vécu de grandes peines d'amour...
Quand j'ai vécu de grandes détresses, découragements, etc, j'ai presque toujours été seule...
Pour moi, cette situation a tout son sens et je me vois sur le champ de bataille. Il est temps de prendre soin de cette femme en détresse et d'ancrer le tout pour que le déblocage se passe. En visualisation, à travers les larmes et le travail énergétique de Marie, tout se place enfin. Ce n'est pas terminé mais je sors de chez elle plus allégée.
Me pardonner
En revenant à la maison après la séance avec Marie, j'avais reçu un courriel contenant un lien vers un vidéo. Je suis allée le voir et ai ensuite pitonné sur un autre vidéo dans la marge, Self-Cleaning With Ho'oponopono.
En l'occurrence, j'ai compris que c'était à moi de me pardonner de m'être fait vivre tout ça, cette vie difficile, etc. Le pardon, ce n'est pas à l'autre de le demander mais à soi. Je sais, plusieurs personnes m'en avaient déjà fait part mais ça n'était pas «rentré». En voyant ce vidéo, ces images, cette musique, ces mots, j'ai ressenti et je ME suis demandé pardon à travers les larmes... Le processus est maintenant en cours.
Coaching
Toute cette tempête ne va évidemment pas sans heurts et sans questionnements. Sans découragement aussi parfois. C'est dans ces moments-là que j'ose enfin demander, contrairement à «avant» où je me réfugiais dans mon trou de souris en attendant que ça passe et que le soleil réapparaisse devant ma porte.
En l'occurrence, aujourd'hui, j'ai eu envie de demander l'aide d'un coach pour m'aider à passer à travers tout ces blocages, notamment face à l'amour et à l'argent, car je reviens encore dans mon «juste assez» vu que je n'ai pas le temps ni l'énergie de «travailler» à mon abondance (alors qu'en fait, j'ai juste à lâcher prise et à la laisser entrer, on s'entend ?!!!!).
Donc, je me lance et envoie une demande à un coach que je connais virtuellement, qui me paraît très sympathique et compétent, à savoir si c'est possible de travailler par Skype. Après lui avoir écrit, je vais dans son site et vois ses prix. Oups... J'aurais dû le faire avant de lui écrire mais y'a pas de hasard... Il me répond qu'on peut travailler à distance sans problème... Je lui réponds que je suis désolée mais n'en ai pas les moyens $$$.
Sur ce, il me renvoie un message : «Il n'est pas question de te faire payer».
J'en ai les larmes aux yeux... Je ne sais pas pourquoi il m'offre ça. On ne se connaît que virtuellement via un site d'affaires ! Dix minutes plus tard, on s'était parlés sur Skype et le rendez-vous est pris pour lundi soir...
M'affirmer à nouveau
A travers ma semaine de travail, quelques occasions se sont présentées où j'ai dû choisir entre rester polie et gentille ou m'affirmer clairement et (presque) sans gants blancs. Spontanément, la 2e option a été choisie... et les résultats ont très positifs ! J'en avais assez de me faire niaiser par des fournisseurs et des clients et j'ai été plus... claire et sèche... et ils ont compris. Enfin ! Ça faisait des semaines que ça trainait. J'en avais plus qu'assez de leur tataouinages subtilement manipulateurs mais que je voyais clairement. Mes collègues m'avaient dit d'être gentille avec eux... Ah ?! J'ai été très polie mais claire et ferme et je suis fière des résultats. Mes collègues aussi !
Aussi, un conflit avec un collègue m'a permise de lui écrire clairement ce que j'avais sur le coeur depuis un an au lieu de tourner autour du pot comme je le faisais (et qu'on m'avait conseillé de faire !). J'en ai eu ras la patate et j'ai laissé mon coeur parler tout en ayant le sentiment très clair que je n'avais plus rien à perdre avec lui.
Il est arrivé au bureau le lendemain sans avoir ouvert sa boite de courriels. Oups... Je lui ai donc résumé rapidement ma réponse et lui ai dit qu'il pourrait se fâcher s'il voulait mais que j'avais décidé de lui parler franchement cette fois. J'assumais tout en continuant à avoir ce sentiment de n'avoir rien à perdre.
- Ça ne me choque* pas, m'a-t-il dit après lu le courriel. Je ne rendais pas compte que je donnais cette impression. J'en suis désolé...
Ce courriel a finalement ouvert à une discussion fort intéressante et constructive...
Enfin bref, je me suis tue longtemps. Je ne voulais pas qu'on me dise que je n'étais pas gentille. Je voulais qu'on m'aime. Sauf que, depuis quelques mois, et même années, je me rends compte que je me suis pas mal ramollie et oubliée là-dedans, que j'ai envie de retrouver mon essence telle qu'elle est vraiment. En l'occurrence, arrêter de me laisser marcher dessus juste parce que je veux être gentille.
Le travail thérapeutique que je fais actuellement, notamment avec les massage métamorphiques, travaille en profondeur à nettoyer des mémoires cellulaires d'un passé en rapport avec le rejet, la 2e place, etc. Je me vois aller et, tranquillement, je reprends mon pouvoir, je recommence à faire confiance, à lâcher prise, à arrêter de «travailler» fort et me battre pour obtenir de l'abondance et une place en avant. Surtout, j'émerge, encore une fois, d'une espèce de prison-réflexe dans laquelle je retourne me réfugier quand je me sens seule, pour me protéger, pour éviter d'avoir mal... Le célibat et la solitude, si connus pour moi...
Alors, en conclusion : tout va de mieux en mieux après une tempête digne des plus grands cataclysmes !
PS : Merci de ne pas me faire de sermon, j'ai horreur de ça et, de toute façon, si je n'ai pas encore tout compris et intégré ben c'est que.... je suis simplement humaine !
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* en québécois, choquer = fâcher
mm