Le « phénomène du petit monde » (appelé aussi effet du petit monde également connu sous le vocable « paradoxe de Milgram » car ses résultats semblent contraires à l’intuition ) est l’hypothèse que chacun puisse être relié à n’importe quel autre individu par une courte chaîne de relations sociales. Ce concept donna naissance, après l’expérience du petit monde, conduite en 1967 par le psycho-sociologue Stanley Milgram, au concept de « six degrés de séparation ». Celui-ci suggère que deux personnes, choisies au hasard parmi les citoyens américains, sont reliées en moyenne par une chaîne de six relations. Par contre, après plus de trente ans, le statut de cette idée comme description de réseaux sociaux hétérogènes reste une question ouverte. Des études sont encore menées actuellement sur le "petit monde".
En effet, les millions d’ordinateurs de la planète sont disposés de manière fractale sur le réseau. D’autre part, sur les réseaux sociaux, à force d’amis communs et d’amis d’amis, toute l’humanité est reliée. Ne vous est-il jamais arrivé d’être sur un site et quelque temps plus tard par suite de clics sur des liens de tomber sur un site au contenu totalement différent. Exemple : nous pouvons nous balader sur Wikipédia à la recherche d’infos sur la coccinelle et terminer notre balade Internet par la galaxie d’Andromède, en étant d’abord passé par l’informatique, Barack Obama et les paradoxes, pourquoi pas !
Bien que le web existe véritablement depuis 1990, il aura fallu attendre 1993 pour que les médias américains commencent à en parler et 1998 pour qu’il commence à se démocratiser dans les pays francophones. Enfin le Minitel sera abandonné au début du XXIème siècle et le Projet Xanadu mis en place. Ce projet vise à donner au web la biredectionnalité qui lui faisait défaut dans les années 1990. Enfin, actuellement, la société américaine Adaptive Path travaille en partenariat avec Mozilla Lab’s à la conception de l’Internet de l’avenir : projet Aurora. Comme une vidéo vaut sûrement mieux que beaucoup de mots, voyez par vous-même le futur de la navigation 3D sur le net. Ceci combiné à Cooliris et c’est un cocktail d’innovation qui s’épanouit devant nous. Comme vous pouvez le remarquer, le projet Aurora tire pleinement profit de l’aspect fractal du web pour relier des millions d’internautes entre eux et des millions de sites web, et surtout pour trouver en un clin d’œil l’information qui nous intéresse. L’incroyable croissance de l’utilisation des réseaux sociaux en quelques années (plus de 500% en 2008 pour Facebook et Myspace par exemple) est aussi liée à un nouveau classement des données par l’utilisateur dans une base de donnée mondiale. Ce phénomène de société a d’ailleurs un nom : la folksonomie. C’est un concept désignant le système de classification collaborative décentralisée et spontanée, à travers réseaux sociaux et digglikes notamment. Les meilleures visions du web seraient donc un nuage de mots-clefs (tag cloud en Anglais), comme celui présent en 3D dans la barre latérale du site, ou encore, plus original, un plan de métro du web. Le plan de métro du web est une superbe invention japonaise qui donne un aperçu de la représentation du web avec des correspondances : ainsi Youtube fait la jonction entre les lignes « connaissances » et « films », tandis que Skype est à cheval entre les lignes « commercial » et communautaire ». Finalement, le web porte bien son nom : la toile d’araignée mondiale.
Un autre paradoxe de la communication. Il se peut que lors d’une conversation téléphonique, il y ait un bogue. Vous essayer alors de rappeler votre correspondant, et lui aussi au même moment. Cela sonnera donc occupé des deux côtés “du fil” (si l’on peut dire), et le manège peut continuer un certain temps : plus la communication est ardemment désirée et moins elle aboutit !