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Quel temps !
Plutôt que de subir les affres de la météo persécutrice, j’ai décidé de prendre les devants en matière de temps.
Prendre les devants du temps ne signifie pas de passer au futur puisqu’en tant qu’imparfait, j’ai composé avec le passé qui, comme chacun le sait, est antérieur au futur et conditionnellement subjectif.
Bon je m’égare…
J’ai simplement décidé d’augmenter l’impact de ma météo personnelle sur l’universelle.
Par exemple, demain je pleus (je ne sais pas si on doit mettre un x ou un s d’ailleurs), je pleus mais avec une température clémente.
Si je compte neiger ?
Non pas vraiment, je n’ai pas la neige facile en ce moment, en revanche souvent mon intestin grêle.
Je vais pleuvoir donc, à grosses gouttes, je ne pluvine pas, j’averse, notamment dans l’humour, l’original, le verbe.
On ne peut pas toujours rayonner, alors parfois je tempête et ce, même si je suis anti-cyclone.
Pleuvoir de temps à autre évite le surcroît de pression ; en outre, le cumul de surpression collective engendre logiquement le réchauffement de la planète alors je milite, je pleus régulièrement !
C’est un acte politique voire écologique.
Pleuvons ensemble plutôt que plus du tout afin que vous puissiez vous rappeler que vous plutes à plus soif jadis…
Du coup, j’ai rejoins un site internet, le site tamétéo.com où l’on peut uploader ses météos
Personnelles, inviter des amis pour pleuvoir ensemble et créer des groupes qu’on appelle avec emphase « climats ».
J’ai donc créé mon climat, autant péré que possible, qui totalise pour l’heure 120 membres inscrits, c’est un début mais j’espère buzzer.
Il y a bien sur des rivalités, des guéguerres de climat enfin de groupes je veux dire ; les « pros de l’orage et de la tempête », c’est leur nom, essaient de s’imposer par la force.
On a tous bien vu ce qu’ils ont fait la dernière fois dans le sud ouest, on a bien tenté d’atténuer leur impétuosité mais ils se sont alliés en coup de vent au groupe « éole », ce qui leur a donné un nouveau souffle.
Vous voyez, tout cela n’est pas si simple, c’est pourquoi lorsque je pleus je préfère prévenir.
De plus, mes prévisions sont justes ; si ça continue, Météofrance va m’intenter un procès pour atteinte au climat.
Vous vous rendez compte, on ne peut plus décemment pleuvoir tranquillement dans son coin.
Quand je fais pluie-pluie dans le caniveau, je n’embête personne pourtant. Remarquez, si tout le monde fait pluie-pluie partout, même contre un mur, on risque l’inondation.
Finalement la corneille avait raison quand il disait :
« orage oh va pleuvoir, eau vieille ennemie… »
bon je vous laisse, je n’en pleus plus mais je vous fais une petite bise…givrante !