Mon blog, je viens me confesser ce jour d'un des plus vil péché: la convoitise matérielle de sac à main d'autrui.
Voyez vous mon blog, quand je croise une femme dans la rue, je ne regarde pas ses yeux, je ne regarde pas sa chevelure, je ne regarde pas ses chaussures, je ne regarde pas ses fesses, je regarde son sac à main.
Oui mon blog, son sac à main.
Et aujourd'hui, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas été prise d'un sentiment de convoitise aussi violent.
Sous mes yeux ébahis, le plus beau sac à main de la décennie.
Bien sûr, pas en vente dans une vitrine, non, ça serait trop simple.... mais aux bras d'une inconnue aux cheveux rouges. Sans mentir, rouges. Quel malheur.
Mon blog, je confesse aussi l'avoir suivie quelques mètres dans la rue pour m'imprégner plus encore de la beauté quasi divine de l'objet de ma convoitise, et pour en mémoriser chaque détail. Et en espérant qu'il tombe de ses mains sans qu'elle ne s'en aperçoive.... ce qui n'est pas arrivé. (J'ai prié très fort pourtant).
Rentrée à la maison, je me suis précipitée sur mon mozilla, mais, rien. Rien. Je ne l'ai pas retrouvé.
Je me suis consolée en me disant que de toutes les façons, même si je l'avais retrouvé, je n'aurai pas eu de quoi me le payer.
Il restera à jamais gravé dans mon coeur faible et lâche.
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