En Amérique du nord où les incendies sont très fréquents, dus à la structure des édifices, les détecteurs de fumée font depuis longtemps partie du paysage. A Montréal, les appartements et maisons en sont équipés (l'avertisseur de fumée est obligatoire).
Faudra t-il que vous connaissiez cette expérience, chers français, lorsque, alors que vous cuisinez consciencieusement un nouveau plat, le détecteur se déclenche soudain avec une force telle que les casseroles se mettent à valser en même temps que vous sursautez, vous cherchez alors désespérément par quoi commencer, un doigt dans chaque oreille : ouvrir la fenêtre ou appuyer sur le bouton arrêt de l'alarme, ce qui ne sert à rien car ça ne marche pas… Et le chat qui se met à miauler, le chien à hurler, les voisins qui passent la tête à leur fenêtre et qui s’énervent ! Vous finissez par arracher la pile de cet engin maudit qui vous a fait rater votre cuisine préparée avec amour pour votre tendre moitié.
Je ne vous raconte pas ceci pour vous dissuader d’installer un détecteur, car je pense que c’est une question de sécurité publique. Il faut seulement l’installer loinnnnnnnnnnnn de la cuisine.
Et la pile ? A Montréal, afin de créer des réflexes de bons citoyens, on incite les habitants à changer de piles à chaque changement d’heure, soit deux fois par an (Changement d’heure, changement de pile !). Bon, une fois par an, il me semble que ça suffirait, il faut aussi penser à l’environnement, que diable !
Au fait, voici à quoi ça ressemble, un détecteur de fumée : c’est petit, rond, blanc et ça se fixe en principe au plafond…