Je lisais le dernier numéro de l'Itinérant (hebdomadaire de rue d'une très grande qualité et aux dossiers souvent fouillés), très précisément le n°742, et, tout particulièrement, j'ai parcouru avec attention le dossier de société que ce magazine consacre aux enfants violents. Le dossier s'appuie sur le livre de Maurice Berger Voulons-nous des enfants barbares ? paru aux éditions Dunod.
Maurice Berger constate que la quasi-totalité des enfants et pré-ados auteurs de violences extrêmes ont été soumis tout-petits, en règle générale par leurs parents, à des carences affectives et des relations défectueuses responsables de traumatismes relationnels précoces. Il distingue trois formes de violence. La première relève d'un traitement psychiatrique, la seconde d'un système éducatif renforcé et adapté, et la troisième, perverse, qui prend plaisir à humilier l'autre, d'une réponse pénale très ferme.
Dans un entretien avec l'Itinérant il répond à ceux qui mettent en cause la télévision ou les jeux vidéos par cette très belle et très juste réplique :
«Nous aurions une France moins violente si les parents jouaient un quart d'heure par jour avec leurs enfants, télévision éteinte».
Un quart d'heure, chers lecteurs, un quart d'heure par jour...
NDLR : merci à mymajor company pour ce talentueux artiste. Il ne me reste plus qu'à acheter l'album d'un jeune homme qui a fait un choix autre que celui des majors du show-biz et du star-system.
Le concept de My Major Company est très astucieux et intéressant : vous vous inscrivez, vous investissez, je le suppose, une certaine somme d'argent, et vous devenez ainsi co-producteurs de nouveaux artistes ignorés par les médias traditionnels. Pas mal non ? Et pour ceux qui aiment avant tout l'argent et qui considèrent le business avant tout, eh bien, il faut juste miser sur le bon cheval et deviner quel artiste va percer.