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Allo et bonne année dans la sobriété, je viens de tomber sur cette article qui nous indique que la prise d'antidépresseur à augmenter en flèche, j'en conviens toutes drogues n'est pas bonne mais je considère que les antidépresseurs sont parfois nécessaire et que la dépression est une maladie.
Pour avoir moi même eu besoin de prendre du paxil (paroxétine) à une certaine époque je dois dire que cela m'a sûrement sauver la vie. J'ai rarement vu quelqu'un devenir violent, et zigzager sur paxil. Le pire je crois qu'il peut arriver en cas de sur dose c'est un syndrome sérotoninergique. Et contrairement à l'alcool on ne s'habitue pas au antidépresseur. Nous n'avons pas besoin d'augmenter les dose pour avoir toujours l'effet thérapeutique recherché.
C'est comme dire qu'il y a eu augmentation d'insuline pour soigner les diabétiques, est ce que ce serait mal? Est ce qu'on ferait un lien avec l'alcoolisme?
C'est sur je ne dit pas que les antidépresseur ne sont pas trop prescrit cela demeure un autre débat, et ne perdons jamais de vu que les compagnies pharmaceutiques sont des compagnies inscrites à la bourse.
Mais il faut arrêter de juger les personnes souffrant de problème de santé mentale, parce que s'il y aurait moins de tabou dans la société, les gens accepterais mieux les traitements et j'en suis sur qu'il y aurait moins d'alcoolisme.
Sur ce je vous souhaite une bonne journée!!!
Mouze Alcoolique
Voici l'article en question:
A nouvelle époque, nouvelle addiction
En près de trente ans, la consommation de vin en France a diminué de plus de moitié, tandis que celle d’antidépresseurs quintuplait.
La consommation d’antidépresseurs en France a été multipliée par cinq entre 1980 et 2007, tandis que celle du vin baissait de moitié. Pour Benoist Simmat, coauteur avec Denis Saverot de In vino satanas ! (Albin Michel), cette évolution "est symptomatique des campagnes hygiénistes que subit notre pays depuis les années 1970. Alors, oui, on boit moins, mais les gens cherchent une autre ivresse dans les médicaments, tendance encouragée par l’industrie pharmaceutique".
Le psychiatre Edouard Zarifian, auteur d’un rapport sur le sujet, mettait en cause cette relation: "ce n’est pas dans les régions où l’on boit le plus qu’on consomme le moins de psychotropes, et inversement". Seule certitude: boire moins de vin ne rend pas nos concitoyens plus heureux…
LEÇON N°1 : SociétéLe goût croissant des Français pour les petites pilules plutôt que pour le vin correspondrait à un phénomène social. Pour Benoist Simmat, il faut remonter aux années 1970 pour bien comprendre: "Pompidou, gros fumeur, amateur de vin et bon vivant, était l’opposé de Giscard, obsédé par sa ligne". Mais rien n’est perdu: avec plus de 50 litres par an, les Français restent parmi les plus gros buveurs du monde.
LEÇON N°2 : QuantitéLa consommation d’antidépresseurs et de psychotropes a été multipliée par cinq depuis le début des années 1980. Plus de 5 millions de Français en consomment (dont 120 000 enfants et adolescents), soit trois fois plus qu’en Allemagne et au Royaume-Uni, et deux fois plus qu’en Italie.
LEÇON N°3 : DangerositéL’alcool serait toujours à l’origine de 25 000 à 60 000 décès par an. Les anti-dépresseurs, eux aussi, peuvent se révéler dangereux. Dépendance, modification du comportement, perte d’intérêt affectif: le débat sur les effets secondaires des chères petites pilules agite la communauté médicale.