Alors que certains professionnels de la profession pratiquent plus que jamais la méthode Coué 1 2 pour éloigner le spectre de la crise, les nouvelles tombent et ne se ressemblent pas.
Ainsi, Twitter, le machin plus utile aux instituts de veille qu’aux utilisateurs, vient de lever 35 millions de dollars.
On peut applaudir la performance, car si l’effet de mode est au maximum, on ne voit toujours pas comment ils comptent gagner de l’argent un jour. Surement pas en glissant de la pub parmi les 160 caractères dévolus aux micro-bloggeurs.
Par contre, Facebook, la star d’hier, vient de voire son estimation divisée par quatre suite à la bévue d’un greffier. Enfin, même divisé par quatre cela fait tout de même 4 milliard de dollars ce qui semble plus que délirant si on compare à la valeur de General Motors ou de Google.
Mais la vraie nouvelle inquiétante paradoxalement ne vient pas du net mais du marché des semi-conducteurs.
D’après la Semiconductor Industry Association, 2008 est la première année depuis 2001 à avoir vu les ventes de composants baisser.
2001 pour ceux qui s’en souviennent ce fut l’année de l’explosion de la bulle .com et comme on le voit la bulle 2.0 a encore pas mal d’air à expulser.