Lorsqu'elle a tenté d'expliquer son projet de loi, Albanel s'est gaufrée publiquement, absence totale de maitrise du sujet, approximations, partialité ; un ensemble qui montrait clairement que cette loi si chère à Universal est un non sens total et que sa mise en oeuvre promet un beau bordel.
Dans un régime normal, ou l'on débat, confronte les idées, on serait en droit de s'attendre à certaines retouches sur les approximatins de la dite loi (un retrait serait mieux mais il ne faut pas rêver). Ah, ça, c'est du domaine du rêve, c ar la commission des lois de l'Assemblée s'invite dans l'affaire.
Et que font ses braves membres ? Ils décident de durcir le texte. Il n'y a rien à attendre des godilots décidément ; mieux vaut s'entraîner au lancer de godasses, ça peut être utile.
Nos augustes députés n'ont donc rien entendu et décidé de faire encore plus fort qu'Albacruche. Il s'en est mêm trouvé u pour décréter que Internet n'était pas un droit fondamental, soit la position inverse des députés européens (le fameux amendement 138, retiré sous pression sarkozienne ais qui sera réintroduit).
Le même (ou son clone) à un député s'inquiétant du pare feu et de l'interopérabilité balie tout problême d'un revers de Rolex, je vous laisse admirer la prose du monsieur :
" Il faut laisser au consommateur sa totale liberté de choix en fonction de son système d'exploitation. L'interopérabilité n'est pas nécessaire pour les consommateurs et elle est trop contraignante pour les éditeurs de logiciels."
Cette phrase est un non sens total , que les godillots n'ont pas relevé, évidemment, vu leurs connaissances supposées en informatique. Interopérabilité, quoitaisse ? Ah bon, y a pas que Windows dans la vie ?
Le dit pare feu sera donc windows only (quel windows, ça c'est autre chose). Le linuxien que je suis est tout affligé de ne pouvoir installer ce système de contrôle gouvernemental.