7 années de non-gouvernance aux finances du ministre MR, Didier Reynders, ce qui ressort de l’arrêté du Conseil d’Etat, un scandale de plus, une bombe lancée dans la réforme des finances… !
Pas plus sur le plan des réformes institutionnelles que des finances, le ministre Didier Reynders n’aura tenu sa parole sur le plan politique, il a manqué de sincérité à ce sujet, c’est ni plus ni moins un déni de démocratie, maintenant nous en avons les preuves flagrantes qui nous font découvrir les méthodes antidémocratique et élitiste d’un ministre d’Etat qui amène le pays droit dans le mur…
Une bombe lancée contre le ministre des finances Didier Reynders qui n’a rien entrepris ou de façon tellement insignifiante, depuis 7 ans dans la réforme (Coperfin) de son ministère, c’est-à-dire dans ses obligations de moyens et de résultats pour faire rentrer l’impôt de façon juste et équitable.
Ce constat a été mis en évidence par le Conseil d'Etat qui a annulé, dans un arrêt récent, la composition du comité de direction du Service public fédéral Finances mettant fin à toutes les décisions prises ces derniers temps par le service des contributions, une impasse qui nous fait remonter à la problématique de 2002, c'est-à-dire dans l’amélioration de faire rentrer l’impôt plus efficacement pour gérer le pays mais aussi de mieux personnaliser les services plus proches des citoyens.
L’actuel ministre des finances Didier Reynders est attaqué de toute part pour sa mauvaise gestion du ministère des finances, pour l’application des intérêts notionnels aux entreprises remis en question par l’U.E qui va certainement réserver d’autres surprises toutes proches, pour les mauvaises négociations de Fortis qui pourrait en toute tranquillité opté pour "un stand alone" sans un rachat de BNP Paribas et bientôt son apparition dans une commission parlementaire sur l’affaire Fortis et la séparation des pouvoirs.
Ne serait-il pas temps pour lui de faire un bon pas de côté, de démissionner de son incapacité à gérer les deniers du pays ?
Sa grande particularité, comme ministre des finances, a bien été d’agir telle la doctrine du mouvement réformateur libéral le prévoit pour moins d’Etat, moins de contrôle jusqu’à la disparition de toute intervention de celui-ci, affaiblir au maximum les composantes de l’Etat par tous les jeux stratagèmes de descente aux enfers de notre Etat et donc du pays entier, vider le pays de sa substance financière, au profit de tous ses amis riches, fraudeurs, spéculateurs et avides d’argent facilement gagné sans le travail ; il y est arrivé avec un déficit budgétaire non encore définitivement arrêté de 11 milliards d’euros (un déficit de 3,4pc du PIB) et rien que sur son passage aux finances, le gouffre des pertes financières et des manques à gagner pour l’Etat est devenu béant au point que ce ne sera pas fortis qui devra déposer l’Etat, mais l’Etat lui-même et donc les contribuables.
Pour ceux-là, Didier Reynders n’a rien fait, il n’a surtout pas oublié de les taxer, mais pour les grosses entreprises et multinationales, et ses riches amis banquiers et hommes d’affaire, il a surtout omis de moderniser la fonction publique et de mener à terme depuis 2002, la réforme des Finances, ainsi de sa passivité volontaire ou bien calculée stratégiquement en faisant croire à une réforme fiscale en profondeur qui n’a jamais eu lieu ; il aura réussi à immuniser le capital du monde libéral, malheureusement il n’aura pas contribué à faire fructifier celui des citoyens, c’est-à-dire de l’Etat et de ses moyens de fonctionnement.