- L'élection d'un conseiller général déjà élu dans un autre canton est-elle une 1ère en France ? La réponse est non ! C'est assez courant. Il suffit d'interroger le ministère de l'intérieur. Il n'aurait pas été inutile de se renseigner avant d'affirmer le contraire.
- Alain Lambert a-t-il l'intention de siéger dans 2 cantons ? Evidemment non ! Le contraire est prévu par la loi, alors pourquoi poser la question ? Il est même évident qu'il siégera comme conseiller général de Putanges qui est le dernier mandat qui vient de lui être confié. Pourquoi en faire un suspens ? Simplement le droit stipule qu'il doit se prononcer devant l'Assemblée Départementale, ce qu'il fera en faveur de Putanges. Comme disent les suisses : « il n'y a pas le feu au lac ! ».
- Peut-il préférer Alençon ? Poser une telle question relève d'un esprit tourmenté pour rester poli. Il est évident qu'il a déjà choisi Putanges. Le simple bon sens permet de le savoir. Lui demander aurait été plus simple que d'imaginer qu'il se soit présenté à Putanges pour ne pas exercer son mandat après sa victoire.
- Est-il exceptionnel que les exécutifs se signifient à eux-mêmes des décisions les concernant ? Toute la journée ! Il arrive même qu'on leur demande de certifier leurs propres signatures. Ce n'est pas Alain Lambert qui est comique, c'est le droit qui nous régit !
- Le canton d'Alençon 3 est-il perdu pour la droite et le centre ? Alain Lambert a déjà dit cent fois qu'il pensait le contraire et qu'il mettrait toute son ardeur à ce qu'il en soit autrement. Il est Président du Conseil général donc il veille à l'intérêt de tous les cantons de l'Orne.
-Une partielle peut elle être comparée avec une élection ordinaire se tenant le même jour partout en France et, de surcroit, en même temps que les municipales ? Evidemment non ! Tout étudiant en 1ère année de sciences politiques qui s'y risquerait obtiendrait un zéro pointé. La matière électorale est très complexe, peut être trop pour certains qui n'ont pas les compétences ou le recul pour la décrypter. Pour ceux qui souhaitent se renseigner, il existe de bons spécialistes.
- Le concurrent de M. Lambert s'honore d'avoir osé affronter électoralement un ancien ministre ? Raisonnement confus quand on sait qu'il est candidat, sans succès chaque fois, et qu'il reproche au même d'être venu sur ses propres terres ! Puis l'ancien ministre est aussi fils de cordonnier. Et celui de M. Mercier ? Cela me rappelle une chanson : « Il retourne sa veste toujours du bon côté »....
-Faut-il être né dans un canton pour être légitime pour s'y présenter ? Il y aurait peu d'élu avec ce mode. Puis il est probable qu'Alain Lambert fera plus pour Putanges en 5 ans que M. Mercier n'a su en faire pendant 30 ans ! Dès lors, le droit du sol importe peu !
-Une victoire aux régionales obligerait à une nouvelle élection partielle cantonale ? Faux, puisque les suppléants ont été institués pour cela ! La victoire est aussi bien celle d'Alain Lambert que celle de sa suppléante Monique Guibout. Tout est prévu, ne nous inquiétons pas.
-Un battu qui traite les électeurs d'imbéciles le soir du scrutin peut-il prétendre être serein ? La déception et la tristesse ne font pas bon ménage mais insulter ses électeurs mériterait une petite excuse une fois les émotions atténuées. Nous sommes des êtres humains mais il faut savoir le reconnaître quand nous sommes allés trop loin.
Bref, vu du Sénat, la somme de contre-vérités, d'informations non vérifiées, d'affirmations erronées, de déclarations stupides, mérite la médaille nationale de la désinvolture. On peut en faire frapper une en chocolat !
Les citoyens ont beaucoup de mérite pour parvenir à faire le tri dans un tissu d'improvisation de cet acabit. Bravo à eux et surtout ... cool !