Les disfonctionnements survenus entre autres en 2006 à Epinal, où plusieurs malades sont morts en raison d’irradiations excessives, ont été imputés à un manque de radiophysiciens dont la présence dans les centres de radiothérapie a été rendue obligatoire par un arrêté de 2004, alors que leur nombre est resté toujours insuffisant en France, alors que la radiothérapie est très largement utilisée contre un certain nombre de tumeurs.
Pour réduire le risque de nouveaux accidents, l’Autorité de sûreté nucléaire, l‘ASN, en chargé depuis les accidents de 2006 du contrôle du nucléaire médical, vient de décider la fermeture de deux centres de radiothérapie parce qu’ils n’avaient plus de radiophysiciens et d’autres services sont menacés de la même sanction.
Il manque 350 radiophysiciens, d’où une situation de pénurie globale, qui ne sera pas résolue, aux dires de l’ASN avant cinq ou dix ans.