Une véritable sculpture que ce banc, mais avant tout une infinité de manières de s’asseoir. Tournons (en boucle) autour de ce concept-anneau où l’on est assis comme un seigneur…
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Un crossover du mobilier…
La tête aux pieds, les pieds à la tête; on ne sait où exactement où se poser sur cette assise hybride. Elle tient grandement du banc, mais aussi de la chaise, du voir-vu et de la sculpture… En automobile on appellerait cela un crossover. Mais ici appelons-le simplement par son nom: “Hold The Line”.
Référence évidente au symbole de l’infini, l’enchevêtrement de courbes se réfère aussi à la matérialisation du mouvement. Tel le spectre d’un objet se déplaçant vite, ses angles arrondis s’épaississent au plus l’angle est aigue, et qui sont affublés formes effilées rouges. Une solution esthétique qui sert à renforcer la structure mais aussi à jouer avec le côté graphique de l’ensemble.
Une œuvre graphique en 3 dimensions…
La lecture graphique de ce mobilier sculptural s’effectue à merveille quelque soit l’angle de vue. Chaque vision donne l’impression d’être face à une œuvre en 2D de graphiste ou calligraphe.
Une pluralité qui s’exprime aussi au travers d’un modularité très aboutie. En effet, divers modules s‘associent pour créer une foule de formes complexes qui explorent toutes les possibilités d’attitudes possibles et imaginables.
De là à faire du yoga pour se contorsionner autant que son banc, il n’y a qu’un pas…
designer: Christian Precht
+d’infos: http://prechteck.com/
via: www.tuvie.com
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