Au lendemain de la défaite des Carabins contre le Rouge & Or, les constats s’imposent d’eux-mêmes.
Peter Carrière, maraudeur des Carabins, soulignait l’importance des détails de chaque petit jeu, à ce niveau de compétition, c’est ce qui fait la différence. Sur cet aspect, les Bleus avaient été dominés par leur adversaire à l’opposé de la 20. Peter revenait également sur le sempiternel acharnement des arbitres pour pénaliser les « bad boys » des Carabins. Mythe ou réalité…
Marc-Olivier Brouillette quant à lui, soulignait les difficultés que le vent avait entraînées, non seulement au niveau du jeu aérien, mais également sur le positionnement sur le terrain, particulièrement du côté des visiteurs. À trois reprises, les gains nets après botté de Michaël Shousha des Carabins étaient de moins de 10 verges, et ce, sans retour de botté proprement dit!!
Du côté du Rouge & Or, l’entraîneur Charles Constantin félicitait d’abord et avant tout la discipline de ses joueurs qui sont restés « dans leur match » et sont restés concentrés sur leur besogne, sans céder devant l’émotion de leurs éternels rivaux.
Mais une fois, tout cela dit, la partie s’est jouée sur 2 points :
- L'ÉNORME ligne défensive du R & O, qui a limité les gains au sol de Hantz Boursiquot, Patrick Jean-Marie et de Brouillette a des poussières, tout en maintenant une pression suffisante, pour empêcher Brouillette de repérer ses rapides receveurs au-delà de 10 verges de la ligne de mêlée. On ne peut gagner un match avec seulement 7 points. On comprends pourquoi cette intraitable défensive n'a accordé que 60 points durant toute la saison régulière.
- Le jeu au sol de Sébastien Lévesque : Ce joueur de première année n’avait disputé que 3 matches et 16 portées pendant la saison régulière et il avait fait très bonne impression. Samedi, il a démontré qu’il appartenait à l’élite de la ligue en étant le joueur offensif par excellence du Rouge & Or. Par le fait même, il est un outil supplémentaire dans la boîte à outils déjà passablement garnie de Glen Constantin… C’est un peu comme si Bill Gates gagnait le million à la loto…