19 FEVRIER 2009 PHOTOS: DR TEXTE: Clément Ghys Carla Bruni Sarkozy Vogue 2
L'épouse du président évoque dans le "Vogue" américain son rapport à la vie publique, parle de son époux, des intellectuels du Flore et de sa psychanalyse.
Le numéro de mars de l'édition américaine de Vogue consacre un long article à Carla Bruni-Sarkozy. Joan Juliet Buck, ancienne rédactrice en chef de Vogue Paris, a rédigé ce portrait où la première dame de France aborde son rapport à la vie politique et publique ainsi que des sujets plus personnels. A propos des leçons retenues après une année d'exercice dans la fonction de First Lady, la chanteuse affirme "ne s'être jamais censurée. (...) Je me suis pliée aux habitudes et j'ai fait quelque chose de minuscule mais d'essentiel : j'ai essayé de comprendre le fonctionnement du milieu politique, ses lois, ses codes, son protocole, toutes ces choses que j'ignorais (...) Avant même l'investiture de son époux, Michelle Obama avait probablement plus de conseils à me donner que l'inverse."
Selon la première dame, Nicolas Sarkozy n'est " en aucune façon un conservateur". Elle affirme que la crise au Proche-Orient et la récession économique lui ont permis de " restaurer son image" à l'étranger. Denis Olivennes, président du Nouvel Observateur et ancien compagnon de la chanteuse, est cité : " Sarkozy était perçu comme un homme sans culture jusqu'à ce que Carla arrive. Elle en a fait un homme avec lequel les intellectuels peuvent s'afficher. Elle l'a anobli et rendu élégant." Joan Juliet Buck cite Carla Bruni-Sarkozy disant " Il y a une grande différence entre les intellectuels du Café de Flore et les gens qui ont vraiment le pouvoir, entre la pensée et l'action. La pensée peut être libre mais l'action ne l'est jamais, elle a à voir avec la réalité."
Si elle a été sacrée par la presse anglo-saxonne ambassadrice du style français, la première dame affirme : " J'ai un tempérament austère. Il y a des choses qui ne me donnent aucun plaisir : les objets, les habits, les bijoux." Joan Juliet Buck cite son amie, le mannequin Farida Khelfa, " Carla déteste le shopping et porterait le même pantalon tous les jours si elle pouvait."
Plus sérieusement, Carla Bruni-Sarkozy déclaré aussi avoir entamé une psychanalyse freudienne en 1998 : " Si vous êtes suffisament chanceuse pour avoir une vie privilégiée, c'est triste de rester infantile et gâtée. Il faut se débarasser des névroses et prendre ses responsabilités." Elle se rend toujours deux fois par semaine chez son analyste par " hygiène".
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