Magazine Cinéma
Réalisé par Danièle Thompson
Avec Karin Viard, Dany Boon, Marina Foïs
Film français
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 40min.
Année de production : 2008
Distribué par StudioCanal
Synopsis:
Un dîner, c'est la dictature de l'apparence : on se fait beau, on rit, on raconte, on frime, on partage souvenirs et projets.
Les angoisses sont cachées sous l'humour et les chagrins étouffés par les éclats de rire.
Et pour quelques heures, on y croit !
C'est ça le principal...
Si on a le bon code et que l'on respecte les autres, cordialité, hypocrisie, bonne humeur, on risque de passer une bonne soirée... Mais les masques tombent dès le chemin du retour.
Mon avis:
Je vous avoue que je suis allé voir ce film avec beaucoup d'apréhension et de réticences.
Le casting est impressionnant.. cela sentait le film hyper commercial à plein nez.
Je m'étais dit: encore une franchouillardise de plus avec un discours bien conforme à notre démocratie bourgeoise et Sarkosienne.
Effectivement toute la première partie je me suis ennuyé et c'est bien une comédie bourgeoise (tout d'abord parce qu'elle se déroule dans ce milieu).
C'est au bout d'une demi heure que l'ensemble a pris corps.
Beaucoup d'anecdotes sentent "le téléphoné" et pourtant progressivement le contenu devient plus large, plus humain que le simple discours habituel tenu dans ce genre de comédie.
J'ai fini par m'intéresser réellement aux personnages.
Certains renvois temporels sont cependant brouillons et mal montés à mon avis.
Une réflexion apparait réellement concernant l'aspect humain des personnages, un développement du contenu parfois aussi un peu confus mais réel s'offre enfin au spectateur.
Les signifiants et le scénario sont "bétonnés".
L'humour qui se dégage semble prendre le recul nécessaire à une histoire qui semblerait sinon plutôt banale.
C'est toute l'hypocrisie, la solitude intérieure, les questionnements, les inquiétudes, les émotions des personnages et les rapports sociaux qui nous sautent enfin aux yeux.
On finit par y croire
J'avais un peu peur du cabotinage habituel de certains des interprètes.
Ils n'en font pas trop et finalement l'ensemble passe plutôt bien.
Patrick Chesnais et Pierre Arditi dans des rôles secondaires sont particulièrement irrésistibles et touchants de vérité.
Certains aspects mais dans un autre registre font même un peu penser à cuisine et dépendance.
On peut voir.
Vidéos:
Le Code a changé sur Comme Au Cinema
Biographies:
Danièle Thompson
Réalisatrice, Scénariste, Dialoguiste, Adaptateur, Artiste (compositeur), Parolier (chansons du film) française
Née le 3 Janvier 1942 à Monaco (Monaco)
Fille du réalisateur Gérard Oury et de l'actrice Jacqueline Roman.
C'est tout naturellement que Danièle Thompson grandit dans le milieu du cinéma. Elle débute sa carrière de scénariste en 1966 en travaillant avec son père sur La Grande Vadrouille. Leur fructueuse collaboration se poursuivra avec Le Cerveau (1969), La Folie des grandeurs (1971) et Les Aventures de Rabbi Jacob (1973). Après ces années d'apprentissage, elle commet une première "infidélité" aux comédies de son père en travaillant avec Jean-Charles Tacchella sur Cousin, cousine (1975), un film pour lequel ils sont nommés à l'Oscar du Meilleur Scénario en 1977. Elle y explore ce qui deviendra son thème de prédilection : la famille et ses travers. Un sujet qu'elle abordera aussi bien sur un ton dramatique (Ceux qui m'aiment prendront le train de Patrice Chéreau) que sur le ton de l'amusement (Les Marmottes d'Elie Chouraqui).
Parallèlement à ses succès "familiaux" avec Le Coup du parapluie (1980) et L'As des As (1982), Danièle Thompson parvient à installer Sophie Marceau dans le coeur des Français en écrivant pour Claude Pinoteau les deux volets de La Boum puis L'Etudiante en 1988. Nommée au César du Meilleur scénario en 1995 pour La Reine Margot, elle travaille également avec Alain Berberian (Paparazzi, 1998) et Gabriel Aghion (Belle Maman, 1999). Mais c'est en 1999 qu'elle tente l'aventure de la réalisation avec la comédie douce-amère La Bûche, nommée aux César 2000 de la Meilleure première oeuvre et du Meilleur scénario. Grâce à ce film choral co-écrit avec son fils Christopher Thompson, elle impose un style qui lui est propre, consistant à "tenir le spectateur entre un éclat de rire et une émotion". En 2002, elle réitère l'expérience de la mise en scène en dirigeant Jean Reno et Juliette Binoche dans la romance Décalage horaire.
Fidèle à la comédie de moeurs, elle s'offre également de prestigieux castings pour ses deux films suivants : Fauteuils d'orchestre (2006), exploration du milieu artistique parisien qui se voit citée à cinq reprises aux César, et Le Code a changé (2009), sur les coulisses d'une soirée entre amis.
Marina Foïs
Actrice, Scénariste, Interprète (chansons du film) française
Née le 11 Avril 1972
Actuellement au cinéma dans : Le Code a changé, Le Bal des actrices, Madagascar 2
Marina Foïs débute sa carrière de comédienne au théâtre, d'abord seule, puis avec la troupe comique The Royal Imperial Green Rabit Company. Rebaptisée Les Robins des Bois, celle-ci est remarquée en 1996 par Dominique Farrugia et ne tarde pas à devenir une référence dans le nouveau paysage comique français.
Marina Foïs apparaît pour la première fois sur grand écran en 1994 dans Casque bleu de Gérard Jugnot, puis enchaîne les petits rôles dans les comédies Serial lover (1998) et Trafic d'influence (1999). En 2001, elle profite du succès des Robins des Bois pour multiplier les expériences cinématographiques, toujours dans le registre comique : elle incarne ainsi l'organisatrice d'un vaste coup monté dans La Tour Montparnasse infernale, la jolie Sucettalanis dans Astérix et Obélix : mission Cléopâtre (2002) ou encore une jeune nurse dans Le Raid (id.).
En 2003, elle tourne à deux reprises sous la direction de Claude Duty : Filles perdues, cheveux gras, où elle partage la vedette avec Amira Casar et Olivia Bonamy, et Bienvenue au gîte, où son personnage s'adapte difficilement à la vie rurale. Après avoir retrouvé la joyeuse troupe des Robin des Bois pour la comédie préhistorique RRRrrrr !!! (2004), la pétillante actrice poursuit brillamment sa carrière solo en jouant Un petit jeu sans conséquence (id.) pour Bernard Rapp et en grattant Un ticket pour l'espace (2006) pour Kad & O. Irrésistible face à Julien Boisselier dans J'me sens pas belle (2005), Marina Foïs s'offre en 2007 un rôle à contre-emploi, celui d'une mère de famille désespérée, dans le très noir Darling de Christine Carrière.
Christopher Thompson:
Christopher Thompson
Scénariste, Acteur - Fils de Daniele Thompson et petit fils de Gérard Oury.
(France)
Actuellement au Cinéma dans : Le Code A Changé
Issu d'une grande famille de cinéastes, Christopher Thompson est le fils de Danièle Thompson qui a signé les scénarios de quelques-uns des plus grands succès du cinéma français comme La Grande Vadrouille, Les Aventures De Rabbi Jacob, La Boum et le petit-fils du réalisateur Gérard Oury. Ce dernier a réalisé les comédies Le Corniaud, La Grande Vadrouille ou La Folie Des Grandeurs mettant en vedette Louis de Funès, Bourvil ou encore Yves Montand.
Christopher Thompson a démarré sa carrière en tant qu'acteur dans des films comme La Révolution Française de Robert Enrico, Ils Vont Tous Bien de Guiseppe Tornatore et L'Atlantide de Bob Swaim.
Il se fait surtout connaître du grand public en jouant notamment dans Les Marmottes d'Elie Chouraqui.
Il marque un tournant dans sa carrière en devenant scénariste et participe ainsi aux films de sa mère Danièle Thompson, à l'instar de La Bûche, en 1999, et Décalage Horaire (2002). En 2006, il collabore à nouveau avec sa mère pour Fauteuils D'Orchestre dont il co-signe le scénario avec cette dernière et pour lequel il tient le rôle de Frédéric Grumberg.
Il signe également le scénario du long-métrage Le Héros De La Famille de Thierry Klifa dont la sortie est prévue le 20 décembre 2006. En 2008, il joue dans Didine.
Emmanuelle Seigner
Actrice, Artiste (interprète) française
Née le 22 Juin 1966 à Paris (France)
Actuellement au cinéma dans : Le Code a changé, La Môme, Le Scaphandre et le papillon
Soeur de Mathilde Seigner.
Elevée dans une famille d'artistes (son père est photographe tandis que son grand-père Louis Seigner et sa tante Francoise étaient tous deux pensionnaires à la Comédie Française), Emmanuelle Seigner suit son éducation scolaire dans un couvent. Sa beauté magnétique se révèle dès son plus jeune âge, et Emmanuelle entame dès ses quatorze ans une carrière dans le mannequinat. Elle fera la couverture de nombreux magazines à travers le monde. Après une courte apparition en 1984 dans L'année des méduses, elle entame définitivement sa reconversion cinématographique grâce à Jean-Luc Godard qui lui offre son premier vrai rôle dans Détective (1985).
C'est sur le tournage du thriller Frantic (1988), dans lequel elle joue une mystérieuse parisienne, qu'elle fait plus ample connaissance avec le réalisateur Roman Polanski. Les deux artistes se marieront dès l'année suivante. Plus discrète que sa soeur Mathilde, la comédienne se fait assez rare sur grand écran : sournoise et fatale dans Lunes de fiel (1992), elle représente l'objet du désir candide de Jean-Pierre Marielle dans Le Sourire (1994) de Claude Miller.
Après avoir suivi des cours de maintien afin de perfectionner son personnage de bourgeoise dans Place Vendôme en 1998, elle remporte l'année suivante sa première nomination au César de la Meilleure actrice dans un second rôle. Elle tourne ensuite pour la troisième fois sous la direction de son mari dans La Neuvième Porte, dans lequel elle incarne la figure humaine du Diable.
Choisissant avec parcimonie ses films, elle est à l'affiche de drames tels que Corps à corps dans lequel elle incarne une strip-teaseuse malendante vivant un cauchemar ou encore Laguna aux côtés de Charles Aznavour.
Elle passe au registre de la comédie en 2004 avec le film Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants d'Yvan Attal dans lequel elle interprète la femme d'Alain Chabat. Puis retour à un rôle plus dramatique dans Backstage d'Emmanuelle Bercot, où elle joue le rôle d'une chanteuse adulée au côté d'Isild Le Besco.
Patrick Chesnais:
Réalisateur, Acteur, Scénariste, Dialoguiste français
Né le 18 Mars 1947 à La Garenne-Colombes, Hauts-de-Seine (France)
Actuellement au cinéma dans : Le Code a changé, Le Scaphandre et le papillon
Epoux de la comédienne Josiane Stoléru.
Patrick Chesnais entre à 18 ans au Conservatoire National d'Art Dramatique dans les classes de Lise Delamare et René Simon. En 1968, il obtient le Premier Prix de Comédie, et, durant une dizaine d'années, il se consacre pleinement au théâtre. C'est en 1976 qu'il fait ses débuts devant la caméra de Jacques Rozier avec Les Naufragés de l'île de la Tortue. En 35 ans de carrière, Patrick Chesnais joue dans plus d'une ciquantaine de films. Du rôle d'un contremaître inflexible dans L'Empreinte des géants (1980) à celui d'un journaliste idéaliste dans L'Oeil du maître, en passant par ceux d'un homme d'affaires suicidaire dans La Provinciale (1981) et d'un gitan dans Les Sacrifiés (1983), il multiplie les personnages atypiques qui font de lui un acteur inclassable.
En 1988, il donne la réplique à Miou-Miou dans La Lectrice, film pour lequel il obtient le César du Meilleur second rôle en 1989. Collaborant à deux reprises avec Claude Lelouch (Il y a des jours... et des lunes et La Belle histoire), Patrick Chesnais, la quarantaine fringante, devient le moustachu bafouilleur, séducteur et râleur qu'affectionne le public français. S'illustrant dans les comédies populaires Les Cigognes n'en font qu'à leur tête (1988) et Promotion canapé (1989), il se consacre énormément au petit écran avant de s'essayer à la réalisation avec Charmant garçon (2000), une comédie réussie pour laquelle il obtient le prix Alain Poiré du Meilleur réalisateur au Festival de St Jean-de-Luz.
Dès lors, sa carrière cinématographique trouve un second souffle sous la houlette d'une nouvelle génération de cinéastes au talent prometteur : Manuel Poirier (Te Quiero), Eric Assous (Sexes très opposés) ou encore Rémy Waterhouse (Mille millièmes, fantaisie immobilière). Père de la fausse ingénue Judith Godrèche dans la comédie de Philippe Harel Tu vas rire mais je te quitte (2004), il retrouve des rôles de tout premier ordre, ceux d'un huissier passionné de tango dans Je ne suis pas là pour être aimé (2005) et d'un chanteur has been sur le retour dans Une chanson dans la tête (2008). On le retrouve également aux côtés de Nathalie Baye dans Le Prix à payer (2006), de Michaël Youn dans Héros (2007) et de Mathieu Amalric dans Le Scaphandre et le papillon (id.).
Marina Hands:
Actrice française
Née en 1975
Actuellement au cinéma dans : Le Code a changé
Fille de de la comédienne Ludmila Mikaël et du metteur en scène Terry Hands, Marina Hands suit une formation théâtrale pointue, au Conservatoire puis à la "London Academy of Music and Dramatic art". C'est en 1999 qu'elle s'essaie au cinéma, dans La Fidélité d'Andrzej Zulawski. Forte d'une aura mystérieuse, elle apparaît dans des rôles énigmatiques, comme dans Ne le dis à personne de Guillaume Canet.
En 2006, la Comédie Française l'accueille dans ses rangs. Un an plus tard, son rôle d'amante dans le film indépendant Lady Chatterley (Pascale Ferran), lui vaut d'obtenir le César de la meilleure actrice.
Pierre Arditi:
Acteur, Acteur de doublage français
Né le 1 Décembre 1944 à Paris (France)
Actuellement au cinéma dans : Le Code a changé, Musée haut, musée bas, Kung Fu Panda
Pierre Arditi débute la comédie par l'intermédiaire de sa soeur Catherine, inscrite au cours d'art dramatique de Tania Balachova, qui l'encourage à embrasser cette carrière pour laquelle, au départ, il ne se sentait pas particulièrement fait.
Ses débuts sont modestes. En 1965, il entre dans la compagnie de l'acteur, metteur en scène et écrivain Marcel Maréchal, et joue pour la première fois au théâtre dans L'opéra du monde d'Audiberti. Il gravit les échelons au fur et à mesure des années, passant de la figuration aux seconds puis premiers rôles. Il joue ainsi dans Diderot à corps perdu, mis en scène par Jean-Louis Barrault, Trois lits pour huit de Pierre Mondy, ou encore Tailleur pour dames sous la direction de Bernard Murat. Il apparaît également à la télévision, où il est notamment dirigé par Michel Mitrani et Serge Moati. En 1971, le cinéaste Roberto Rossellini lui confie le rôle de Blaise Pascal dans le téléfilm du même nom.
Comédien de théâtre, Pierre Arditi effectue ses véritables débuts devant la caméra en 1977 avec L'Amour violé, où il croise un autre jeune débutant, Daniel Auteuil. Sa première vraie rencontre avec la cinéma se produit trois ans plus tard, lorsqu'il fait la connaissance d'Alain Resnais, qui le dirige pour son Oncle d'Amérique. Il enchaîne avec Pile ou face de Robert Enrico, où il donne la réplique à Philippe Noiret et Michel Serrault. En 1982, il retrouve son réalisateur fétiche Alain Resnais pour La Vie est un roman, où il retrouve Sabine Azéma. Le réalisateur, au cours des années 80, le dirigera encore dans L'Amour à mort (1984) et Mélo (1986), qui le voit récompensé par le César du meilleur second rôle.
Arditi enchaîne alors les films et les pièces de théâtre, jouant notamment en 1987 dans la pièce à succès L'Éloignement, au Théâtre de la Gaîté-Montparnasse, mis en scène par Bernard Murat: "Ce n'est pas un métier de radin, il faut dépenser sans compter. Faire deux choses en même temps, j'en ai besoin pour être créatif". Il étend également son registre : il est un haut fonctionnaire dans le film d'espionnage Agent trouble réalisé par Jean-Pierre Mocky, un inspecteur épris de vengeance dans Radio corbeau d'Yves Boisset, ou encore un chirurgien maladivement jaloux dans la comédie Vanille fraise, mise en scène par Gérard Oury.
Il retrouve en 1992 "son" réalisateur Alain Resnais pour Smoking / No Smoking, film en deux parties dans lequel il joue, avec Sabine Azéma, tous les rôles. Les films reçurent le Prix Louis-Delluc 1993, l'Ours d'argent à Berlin, le Prix de la Critique française, et cinq Césars (meilleurs film, réalisateur, acteur, scénario et décor). Alternant toujours le théâtre et le cinéma, Pierre Arditi s'essaie au drame historique dans Le Hussard sur le toit (1995), rejoint pour la première fois la "famille" Lelouch dans Hommes, femmes : mode d'emploi et pousse la chansonnette pour Alain Resnais dans On connaît la chanson (1997), comédie musicale qui remporte un grand succès et de nombreux prix. Claude Lelouch le fait encore tourner dans Hasards ou coincidences l'année suivante, puis il joue son propre rôle dans Les Acteurs, comédie biographique de Bertrand Blier.
En parallèle au théâtre et au cinéma, il ne délaisse pas non plus la télévision, à qui il doit en partie sa popularité. Il y apparaît très fréquemment à partir de 1994. Papa-modèle marié à Brigitte Fossey dans Un et un font six, il tourne également, entre 1994 et 1996, L'enfant de Cuba, L'enfant de Soweto et L'enfant d'Israël. Il retrouve Yves Boisset pour "L'affaire Dreyfus" en 1994, et travaille avec Caroline Huppert (J'ai deux amours, 1995), Jean-Michel Ribes (Faisons un rêve, 1995, remake du film de Sacha Guitry), Elisabeth Rappeneau (L'amour dans le désordre, 1997). Il participe aussi à l'aventure de l'imposante saga de 1998, Le Comte de Monte-Cristo, de Josée Dayan, record d'audience dans le domaine de la fiction télévisée.
Durant les années 2000, Il prête ses traits à l'inspecteur Larsan dans les films de Bruno Podalydès adaptés du roman de Gaston Leroux, Le Mystère de la chambre jaune (2002) et sa suite, Le Parfum de la dame en noir (2004) une nouvelle fois aux côtés de Sabine Azéma. Il retrouve également la "famille" Alain Resnais (André Dussollier, Lambert Wilson et Sabine Azéma) dans Pas sur la bouche en 2003 et dans Coeurs en 2006. En 2008 il côtoie Miou-Miou et Valeria Bruni Tedeschi dans une adaptation d'Agatha Christie, Le Grand alibi, réalisé par Pascal Bonitzer. A la télévision, le 3 novembre 2007, il interprète en direct la pièce de Sacha Guitry, Faisons un rêve, sur la scène du théâtre Edouard-VII, aux côtés de Michèle Laroque et François Berléand dans une mise en scène de Bernard Murat.
Karin Viard:
Actrice française
Née Karine Viard, le 24 Janvier 1966 à Rouen (France)
Actuellement au cinéma dans : Le Code a changé, Le Bal des actrices
Fille d'un directeur de plate-forme pétrolière, Karin Viard passe la majeure partie de son enfance chez des grands-parents au caractère fantasque. Après deux ans de conservatoire à Rouen, l'adolescente monte à Paris où elle suit les cours de comédie de Vera Gregh et Blanche Salant, avant de tourner dans des courts métrages et quelques téléfilms. Les spectateurs découvrent le tempérament comique de cette rousse pulpeuse en 1989 dans Tatie Danielle et l'année suivante dans Delicatessen. La critique salue bientôt la singularité d'une comédienne qui se métamorphose de film en film, comme en témoignent ses prestations dans La Nage indienne et Emmène-moi, réalisés par les auteurs débutants Xavier Durringer et Michel Spinosa.
A partir du milieu des années 90, la comédienne enchaîne les premiers rôles, ses compositions dans Fourbi de Tanner, Les Randonneurs, la comédie à succès de Philippe Harel et -sur un mode plus sombre- Adultère mode d'emploi étant particulièrement remarquées. En 1999, Viard s'impose comme une actrice de premier plan, grâce à deux rôles qui lui permettent de montrer l'étendue de son répertoire. Célibataire débordant d'énergie dans La Nouvelle Eve de Corsini, elle est une femme atteinte d'un cancer dans Haut les coeurs ! de Solveig Anspach, un rôle délicat qui lui vaut le César de la Meilleure actrice en 2000. De plus en plus sollicitée, elle prend part à des comédies chorales telles que Reines d'un jour de Marion Vernoux, et Embrassez qui vous voudrez de Michel Blanc, pour lequel elle décroche un César du Meilleur second rôle féminin en 2002.
Louée pour son abattage (France boutique), Karin Viard se révèle tout aussi convaincante lorsqu'elle incarne des personnages plus en retrait, comme ceux de L'Emploi du temps (2001), du Rôle de sa vie ou du Couperet. Fille dévouée dans L'Enfer, mère déprimée dans La Tête de Maman (2007), cette anti-star enchaîne les projets, retrouvant ses vieux complices Christian Vincent et Catherine Corsini pour de nouvelles comédies de caractères (Les Enfants en 2006, Les Ambitieux en 2007) et tournant aussi en 2006 sous la direction de deux acteurs-réalisateurs, Sam Karmann (La Vérité ou presque) et Bernard Campan (La Vie est un rêve...).
Dany Boon
Réalisateur, Acteur, Scénariste, Dialoguiste, Auteur français
Né Daniel Hamidou, le 26 Juin 1966 à Armentières, Nord (France)
Actuellement au cinéma dans : Le Code a changé, De l'autre côté du lit, Mia et le Migou
Dany Boon, de son vrai nom Daniel Hamidou, s'oriente vers des études d'arts plastiques avant d'exploiter véritablement ses dons de comique. Ses premiers sketches sous le bras, il concourt au Festival du café-théâtre francophone à Armentières. Attaché à ses racines nordistes, il tente, trois ans plus tard, sa chance à Paris. Primé au Festival Performance d'acteurs à Cannes et au Festival du rire à Montréal, il fait son entrée dans le monde de la télévision, épaulé par Patrick Sébastien.
Sa carrière de comique lancée au début des années 90, il enchaîne avec succès les one man shows : Je vais bien, tout va bien, Dany Boon en parfait état, Dany Boon fête ses 10 ans, Waïka... Ses spectacles lui permettent d'asseoir sur scène sa notoriété de ch'ti mi. Au cinéma, ses débuts restent toutefois timides. Après quelques apparitions dans Le Grand blanc de Lambaréné (1994), Oui (1996) et Paroles d'hommes (1997), il trouve ses premiers rôles consistants dans la comédie chorale Le Déménagement (id.) et le piètre Bimboland (1998), sur le tournage duquel il fait la rencontre de sa future compagne Judith Godrèche.
Peu convaincu par ses prestations à l'écran, Dany Boon ne retrouvera le chemin des plateaux de cinéma qu'en 2004 avec Pédale dure. Malheureusement, sa performance de notable homosexuel aspirant à une vie de famille ne convainc guère le public. Sa revanche, il la prend l'année suivante en se voyant propulsé à l'affiche d'une grosse production européenne, Joyeux Noël, qui aborde un aspect méconnu de la Première Guerre mondiale, celui des fraternisations entre camps adverses. Son contre-emploi de soldat de l'humour... et de l'émotion lui vaut sa première nomination aux César, dans la catégorie Meilleur acteur dans un second rôle.
Colocataire encombrant de Gad Elmaleh dans La Doublure (2006) ou Meilleur ami de Daniel Auteuil, Dany Boon s'essaie à la réalisation en adaptant au cinéma La Vie de chantier, une pièce à succès qu'il avait écrite et mise en scène en 2003. Il fait ainsi de Michèle Laroque, Daniel Prévost et Zinedine Soualem les invités de sa Maison du bonheur. Suivra en 2008 l'exploit suprise de Bienvenue chez les Ch'tis, qui, grâce à ses 20 millions d'entrées en salles, devient le plus gros succès français de tous les temps. Fort de cette réussite, le très bankable Dany Boon se retrouve en 2009 à l'affiche de trois grosses productions : De l'autre côté du lit, où il fait face à Sophie Marceau, le film choral Le Code a changé de Danièle Thompson et le satirique Micmacs à tire-larigot de Jean-Pierre Jeunet.
Blanca Li
Réalisatrice, Actrice, Scénariste espagnole
Née le 12 Janvier 1964 à Grenade (Espagne)
Gymnaste de l'équipe nationale espagnole à 12 ans, élève de Martha Graham à 17, Blanca Li se forme à la danse jazz, contemporaine et classique aux Etats-Unis avant de créer sa propre compagnie à Madrid. Puis elle s'installe à Paris et présente en 1993 le spectacle Nana et Lila à Avignon qui assoit sa réputation dans l'hexagone.
Elle enchaîne les chorégraphies à succès et ouvre le Centre Chorégraphique Blanca Li avant d'être appelée sur des Opéras, des publicités, des clips et des longs métrages comme Quasimodo d'el Paris, Guns 1748,
Gazon maudit ou Nettoyage a sec. Elle passe devant la caméra à la demande de Karim Dridi en 1994 pour Pigalle et réalise le court métrage Angoisse en 1998.
Blanca Li réalise son premier long métrage Le Défi en 2001 en prenant pour sujet la danse hip hop. Appelée à la tête du Ballet de Berlin au Komische Oper en 2001, elle doit maintenant faire le grand écart entre son poste allemand et sa compagnie basée à Paris.
Patrick Bruel
Acteur, Interprète (chansons du film) français
Né Patrick Benguigui, le 14 Mai 1959 à Tlemcen (Algérie)
Actuellement au cinéma dans : Le Code a changé
Acteur et chanteur, Patrick Bruel mène cette double carrière de front. C'est grâce au réalisateur Alexandre Arcady, dont il partage les origines, qu'il décroche son premier rôle au cinéma, celui de Paulo, le fils d'Albert Narboni (Roger Hanin), dans Le Coup de sirocco en 1979. Les deux hommes travailleront à nouveau ensemble sur Le Grand carnaval en 1983, L'Union sacrée en 1990 et K en 1997. A l'aise dans la comédie, cet acteur aux airs de jeune premier ne tarde pas à faire les 400 coups dans Les Diplômés du dernier rang (1982) et P.R.O.F.S (1985).
Sa carrière lancée, il enchaîne les tournages de films plus ambitieux comme Attention bandits ! (1986), La Maison assassinée (1988) et Force majeure (1989). Après l'immense succès remporté par son album Alors regarde en 1990, Patrick Bruel retrouve le chemin des studios pour deux films policiers : l'un réalisé par Michel Deville - Toutes peines confondues (1992) - et l'autre par Claude Zidi - Profil bas (1993). L'acteur se prend à rêver d'Hollywood en participant au remake de Sabrina (Sydney Pollack, 1995) et à la comédie romantique Lost and Found en 1999, mais ces dernières prestations ne convainquent pas réellement.
Qu'à cela ne tienne, Patrick Bruel fait son grand retour en France avec un rôle dans lequel on ne l'attendait pas, celui de François Perrin, pour la comédie d'aventure de Francis Veber, Le Jaguar, en 1996. Faisant dorénavant le choix de tourner avec parcimonie des films de qualité, il s'illustre en 2001 dans Le Lait de la tendresse humaine de Dominique Cabrera et Les Jolies choses de Gilles Paquet-Brenner. Le vent en poupe, il mène la romance Une vie à t'attendre (2004) avec Nathalie Baye et s'en va goûter L'Ivresse du pouvoir (2006) sous la direction de Claude Chabrol. La même année, il associe son nom au drame historique d'Elie Chouraqui, Ô Jérusalem, sur la création de l'Etat d'Israël en 1947.