Au grand dam des mouvements religieux, les échanges commerciaux et intellectuels entre l’Inde et l’Occident ont conduit les populations cultivées à pratiquer la Saint-Valentin. Simple fête commerciale dans la plupart des pays, le V-Day (Valentine-Day) constitue un moyen de se libérer du poids des traditions séculaires. Mais les extrémistes n’ont pas perçu d’un très bon œil cette libéralisation des mœurs qui conduit de surcroit les femmes à s’affranchir de la vie traditionnelle familiale pour vivre une vie de célibataire autonome grâce au travail. Ainsi, des Hindouistes fanatiques appartenant au groupe du Sri Ram Sena (SRS) ont pris récemment à partie des femmes qui buvaient dans un bar avant de les brutaliser. Après ce brillant fait d’armes, le groupe extrémiste menaça de s’en prendre à tous ceux qui fêteraient la Saint-Valentin.
Mais la réaction de notre jeunesse Hi-Tech ne s’est pas fait attendre, puisqu’à l’aide du réseau Facebook, elle a mobilisé un nombre incroyable de personnes pour envoyer au siège du mouvement religieux des milliers de petites culottes roses. L’initiative a pris une telle ampleur qu’un site Internet relaie désormais l’actualité de la nouvelle association de défense pour le « Pubgoing loose and forward Women » afin de combattre par le biais des réseaux informatiques ces religieux qui veulent marier de force toutes les jeunes Indiennes et leur interdire le droit de choisir leur conjoint.
Laurent Monserrat
- Blog du Pink chaddi campaign
- Consortium pub-going sur Facebook
- Article sur O1.net sur la Saint Valentin au sein des entreprises indiennes
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