Faisant toujours dans la mesure “Je ne suis pas sûr que le mot non-lieu soit parfaitement compréhensible pour un mari dont on a égorgé la femme ou par une sœur dont on a décapité la tête” notre bien aimé président vient donc de réactualiser l’idée du procés pour les criminels irresponsables.
N’étant pas dans l’esprit matinal de la critique je reprends éhontemment la réponse d’Eolas :
Reconnaître pénalement sans guillemets qu’on a fait un tort aux familles est absurde si l’auteur du tort est un dément. C’est aussi absurde que de faire un procès aux sauterelles qui dévorent les récoltes, aux arbres qui chutent sur un passant, aux chiens qui mordent les facteurs. Soit l’accusé n’aura même pas conscience d’être jugé, soit il n’aura aucun souvenir de ce qui s’est passé et cela pour lui reviendra à être jugé pour le crime d’un autre. Si vous croyez que c’est témoigner du respect au victime que de se livrer à une grotesque mise en scène qui vous obligé à accoler des guillemets à pénalement pour sauver les apparences, libres à vous. Je préfère leur parler comme à des adultes