De toutes parts, j'apprends qu'une de nos concitoyennes a les honneurs du New York Times, grand journal américain s'il en est. Suzanne Loomis, spécialiste de l'art culinaire, dans le meilleur sens du terme, fait l'objet d'un article élogieux et dithyrambique, lequel reprend l'essentiel de sa vie depuis qu'elle a jeté son dévolu sur la belle bâtisse sise devant l'église Notre-Dame à l'angle formé avec la rue Tatin.
Le journaliste explique en long et en large comment Suzanne Loomis et son (ex)mari Mickael ont restauré leur maison du 12e siècle, année après année, milliers d'euros après milliers d'euros. Suzanne y accueille des hôtes désirant mieux connaître la cuisine et les produits français. C'est ainsi qu'on la voit, le samedi matin, sur le marché où elle a ses habitudes et où elle est connue comme le loup blanc. On aime aussi la voir sur sa bicylette, moyen de locomotion qu'elle affectionne particulièrement. Quant à ses enfants, que l'article ignore, j'aime à préciser qu'ils sont parfaitement bilingues et parfaitement Lovériens puisqu'ils y fréquentaient les écoles et les associations.
Enfin, je m'en voudrais d'omettre qu'avant le New York Times, La Dépêche (du temps où j'y jouais un rôle certain) a consacré plusieurs articles à Suzanne Loomis notamment lorsqu'elle sortit en France et en Français « La cuisine de la ferme » les meilleures recettes du terroir (édition Jean-Claude Lattès, préface de Patricia Wells).