Vous, lecteurs, n'êtes pas sans savoir que je partage ma vie avec Zhom, aka M.Wonderland.
Il est le résultat de ma longue quête du prince charmant. Epique la quête, avec crapauds en tout genre. Mais c'est une autre histoire que l'on abordera sans doute un autre jour.
Il y avait donc hier huit années complètes que nous partageons nos aventures lui
et moi. Ça ne fut pas huit années de romance inconsciente, avec fléchage de cupidon pour prendre à coup sur les bon chemins, ça non. On s'est pris la tête, des milliers de fois. Je suis Vénus, il
vient de Mars. Je suis têtue, il est buté, on s'amuse comme des petits fous. Mais on a réussi à tenir la route jusque maintenant.
Et là, je me dis chapeau ma fille. Parce qu'en authentique martien qu'il est, il n'est pas à une bêtise près. Et pourtant, ses petits défauts, je les apprivoise avec une certaine
tendresse. Vaut mieux que je sois conciliante d'ailleurs... Petit portrait de l'homme:
- L'homme a un idéal féminin. Mince. Mais il a une femme. Pas tout à fait mince. L'homme est champion du monde de la remarque assassine sur la question du poids. Joie
- L'homme a une vision du cadeau de St-Valentin particulière. Exemple : un appareil à abdos. De commun accord, nous ne fêtons plus la St-Valentin.
- L'homme a une maman extraordinaire, au foyer, parfaite. Il a donc eu de grandes attentes pour moi quand on a emménagé. Déçu il a été.
- L'homme aime le foot. D'ailleurs hier, il a fallu se dépêcher au resto. Pour aller voir le match avec ses copains. Romantique
- L'homme est compréhensif. Il comprend que c'est difficile d'être sans emploi. Mais il ne le fait pas exprès de me le rappeler 42 fois par jour.
- L'homme est drôle. Mais il ne le fait pas exprès. Comme lorsqu'il a demandé comment je faisais pour racler l'eau jusqu'au seuil lorsque je nettoyais à l'étage. Imaginez si on habitait un
appartement au 12eme étage...
Malgré ça, je me dis qu'il doit en faire, des efforts. même beaucoup. Parce que figurez-vous que, je ne sais pas comment je me débrouille, il m'arrive souvent de me retrouver la seule fille au
milieu d'une réunion des hommes de notre groupe d'amis. Et je ne m'explique pas non plus comment ils oublient si vite ma présence. Mais toujours est-il que j'ai eu souvent l'occasion de constater
que réunis, ils sont classes. Très classes. Et que les discussions sont...comment dire... pénibles?
Et ben, s''ils étaient comme ça lorsqu'ils sont avec nous, nul doute qu'on ne tiendrait pas plus d'une semaine.
Heureusement qu'efforts il y a je vous disais!