Le collectif LKP à l'origine de la grève générale en Guadeloupe réclame depuis le début du mouvement il y a cinq semaines une hausse de 200 euros pour les plus bas salaires de l'île.
Le patronat local souhaite financer cette mesure par une baisse de leurs charges sociales consentie par le gouvernement. Ce dernier a jusqu'à présent rejeté cette revendication, estimant qu'il ne revenait pas à l'Etat, mais aux partenaires sociaux, de fixer les salaires. Le LKP affirme que le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Yves Jégo, avait accepté cette hausse salariale lors des premières négociations, avant de changer d'avis sous la pression du gouvernement, ce que l'intéressé dément.