Les drogues ototoxiques
Leur usage doit bien sûre être entouré de prudence.
- L’ASPIRINE : son utilisation repose sur l’hypothèse que certains acouphènes sont liés aux OtoEmissions Acoustiques Spontanées (OEAS) (McFADDEN, PLATTSMIER et PENNER). On a en effet remarqué que l’aspirine abolissait la présence d’OEAS mais aussi d’un acouphène chez une patiente (PENNER).
- La STREPTOMICINE : utilisée dans le cas de la maladie de MENIERE, GRAHAM a observé une amélioration de l’acouphène sans perte audiométrique.
- Le FUROSEMIDE : il a pour but de réduire le potentiel endo-cochléaire (GUTH, JAYRAJAN, 1992).
Remarque : L’utilisation de drogues ototoxiques suppose que leur action n’atteigne pas des zones cochléaires
2ème Photo: Laborantine réalisant un test de pureté sur la Stréptomicyne destinée à combattre de la tuberculose