Bon, alors, aujourd'hui on va causer argent. Ou plutôt argent au sein des couples.. genre compte commun, comptes séparés, et équilibre des dépenses.
Becoz' figurez-vous que je me turlupine un peu les méninges depuis qu'au détour d'une conversation anodine, mon homme a mentionné à ses parents me devoir une petite somme suite à un emprunt contracté auprès de... moi!
Et là, patatrac, les beaux-parents ne peuvent s'empêcher d'y aller de leur petite réthorique:
- Quoi? tu rembourses ta femme?
- Mais vous n'avez pas de compte en commun?
- Vous avez chacun vos économies?
- Vous fonctionnez vraiment bizarrement, normalement l'argent de l'un c'est l'argent de l'autre... et ainsi de suite.
Sauf que non. Chez nous, l'argent de l'un n'est pas l'argent de l'autre et nous mettons un point d'honneur à fonctionner sur un système équitable à la virgule près. J'exagère à peine croyez-moi.
Vous trouvez ça glauque?
Figurez-vous que moi aussi!
Mais ze mari ne veut rien entendre pour des raisons que je ne m'explique pas. Or je ne suis pas une dépensière capricieuse, nos revenus sont semblables, et évidemment depuis l'arrivée de notre progéniture, les frais de fonctionnement sont multipliés... mais devinez qui en a la charge... ?
Ben c'est bibi.
Je m'en fous royalement, je n'ai jamais eu de relation complexe avec l'argent.. quand il y en a, tant mieux, et quand il y en a moins voire pas du tout.... fuck, l'argent offre une liberté no limits... mais nous savons tous ici que la vie n'est pas linéaire et qu'il y a d'autres formes de richesses.
Conclusion... je m'en tape, you get it :-)
Sauf que les beaux-parents ont réussi à mettre le doigt sur un sujet sensible: et oui, 10 ans de vie commune à diviser en deux les frais du "ménage", franchement, c'est loin, très très loin de l'éducation que j'ai reçue, éducation orientale s'il en est avec un père qui a énormément bossé pour nous offrir une vie agréable et qui avait un sens de la famille et des responsabilités vraiment très développé, et une mère qui n'a qu'une seule philosophie, à savoir: "quand y'en a pour 2 y'en a pour 20".
Or me voici quasi-piégée à vivre la mienne, de vie, comme si j'étais célibataire, à subvenir à mes besoins de façon autonome, tant dans les moments d"opulence" que dans ceux de "disette"...alors que nous sommes mariés, qu'un compte-joint aurait certainement pour effet de simplifier les choses, et que l'un dans l'autre, ce serait aussi une jolie preuve d'amour et d'engagement que de fusionner nos revenus, au moins partiellement.
Résultat... cette conversation a soulevé pas mal de questions tordues et je m'étonne de n'y avoir jamais pensé avant. Et là, je comprends mieux, bien mieux pourquoi j'ai parfois entendu dire que l'argent était souvent générateur de problèmes au sein des couples. Honnêtement, je suis en train de me le prendre en pleine face.
Mais à part ça, pas de soucis, la vie est toujours une big fiesta et j'en ai plein les mirettes! Next week, un gentil concours pour se distraire avec à la clé des petits cadeaux sympathiques pour les filles, alors on se tient prêt(es) s'il vous plait et on chouchoutte son décolleté - ceci est un indice...
Enfin, moi je dis que le blog c'est bien et c'est fun, mais que ça a aussi des vertus thérapeutiques les gars. Là pour le coup, grâce à cet article ô combien chiant pour vous, et bien moi perso, j'économise une séance chez un psy!
Merci, donc :-)
Pssst, prenez le temps d'aller lire cet article tout en métaphore et en drôlerie qui offre une belle leçon de persévérance et de détermination.