A lire aussi "sur le même thème": "Salarié du notariat on veut te faire la peau?"
http://buzz-le-clerc-de-notaire.blogspot.com/2009/02/salarie-du-notariat-on-veut-te-faire-la.html
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Trouvé ici http://www.lesechos.fr/info/analyses/4828218-verites-et-mensonges-sur-le-logement-et-la-crise.htm
ANNICK COLYBES
Vérités et mensonges sur le logement et la crise [ 09/02/09 ]
Les promoteurs pleurent sous leur douche. Voilà neuf mois qu'ils voient les ventes dégringoler et les frais financiers s'accumuler. Depuis, ils ajournent leurs projets. Les agents immobiliers désespèrent, eux aussi, et doivent absolument décrocher des mandats : sans transactions, point d'honoraires et des vagues de licenciements.
Il ne fallait pas rêver. L'immobilier ne pouvait pas rester à l'écart de la crise financière et de la crise économique, lui qui se nourrit de crédit et de confiance. Or le crédit est devenu plus rare et plus cher et la confiance des ménages est ébranlée par la situation économique. Ces ménages qui constituent les bataillons de la demande en logements, de plus en plus forte, craignent pour leur emploi et préfèrent garder leur épargne.
De toute façon, beaucoup sont depuis longtemps désolvabilisés par la cherté des prix et dissuadés d'acquérir par les banques. Les annonces d'une baisse inéluctable et durable des valeurs vénales, les scénarios de pure fiction prévoyant des diminutions de 10 % annuelles jusqu'en 2012 alimentent l'attentisme.
Les acteurs de l'immobilier sont motivés par la défense de leurs fonds de commerce. Les corporatismes troublent l'opinion publique : les promoteurs proposent des gimmicks commerciaux pour se défaire de leurs stocks. Les banquiers étouffent le crédit. Des réseaux d'agents, inconnus de tous, font des rares ventes qu'ils ont conclues un indicateur de la mauvaise santé des prix. Des sites fleurissent sur les offres « low cost ».
Seuls les notaires affichent des chiffres fiables, mais décalés sur un marché qui tourne très vite. Ainsi, alors que tous s'accordent, à juste titre, sur une forte chute des ventes en 2008, les informations les plus fantaisistes circulent sur les prix.
Quelques vérités : les prix ne s'écroulent pas, ils se rétractent. Les acheteurs ont intérêt à attendre la baisse proclamée, mais les propriétaires qui ne sont pas obligés de vendre font le gros dos. Beaucoup préfèrent garder leur bien et le mettre en location en attendant des jours meilleurs. L'offre de logements n'émane que de vendeurs en attente d'un prêt relais, ou contraints de déménager ou de régler une succession. En position de faiblesse, ils sont amenés à céder du terrain aux acquéreurs alors en position de force pour négocier.
La baisse des prix sera limitée parce que le marché résidentiel est un marché de besoins où la demande reste largement supérieure à l'offre. Cette baisse sera aussi sélective ne touchant que les zones les moins attractives.
Il n'y a pas un marché immobilier mais une myriade de micromarchés : certains subissent une réelle baisse des valeurs, d'autres enregistrent tout au plus une pause. L'euphorie immobilière avait gommé la hiérarchie des prix entre l'ancien et le neuf, le libre et l'occupé, les centres-villes et les périphéries. Celle-ci va se recréer. Ainsi en Ile-de-France, la baisse des prix observée n'affecte que certains produits, en particulier les maisons individuelles, dont les valeurs et les volumes de ventes avaient progressé le plus vite, notamment en Grande Couronne qui a accueilli les ménages les plus modestes. La capitale, marché de pénurie, continue d'enregistrer une hausse (+ 4,5 % en 2008, selon les notaires).
Ainsi, le reflux des ventes s'explique par un désaccord entre des vendeurs dont l'intérêt est de vendre au plus cher et des acheteurs qui n'ont pas réussi à faire baisser les prix, même s'ils ont en partie repris le pouvoir. En partie, car ce désaccord se traduit rarement par une baisse des prix actée puisque les transactions n'ont pas lieu. Attaquées, les banques se défendent en affirmant qu'il n'y a plus d'emprunteurs.
Pour rappel, en euros constants, les logements n'ont retrouvé leur haut niveau de prix de 1991 qu'en 2004, et n'ont pas cessé d'augmenter depuis. Les particuliers ont ainsi engrangé depuis dix ans de substantielles plus-values (+ 140 %) et ne seront pas appauvris par cette pause d'un ou deux ans. La marge est encore substantielle.
Les pronostics les plus pessimistes peuvent être déjoués. La crise a été subite et violente, la sortie de crise peut être plus rapide que prévu et se dessiner dès la fin de l'année. Pour peu que la BCE baisse encore son taux directeur et que les banques répercutent cette baisse sur le niveau des prêts à long terme, l'horizon pourrait s'éclaircir. En baissant de près de 1 point, depuis novembre, les taux du crédit logement ont déjà augmenté de 15 % le nombre d'acquéreurs potentiels.
A l'heure où tous les placements semblent menacés, la pierre pourrait bien à nouveau attirer tous ceux qui avaient oublié sa qualité de valeur-refuge.
Annick Colybes est journaliste aux « Echos », responsable du Dossier immobilier
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Trouvé ici http://bellaciao.org/fr/spip.php?article80643
"Les notaires perdent leur calme et commencent à licencier
mercredi 18 février 2009 (11h08)
21 commentaires
Le 15 février 2009, Xavier Dulac
Les notaires perdent leur calme…
Petite histoire de voisinage…
Une salariée d’ un cabinet de notaires vient de se faire signifier son licenciement économique, avec 4 autres de ses collègues. Sur 15 employés, seuls 10 conservent leur poste.
Si la baisse du nombre d’acte est avérée, sans pour autant atteindre des proportions considérables, c’est surtout la baisse des prix de vente qui a déclenché les procédures de licenciement : les notaires étant payés au pourcentage du prix de transactions et les prix étant en très nette baisse, il devenait difficile pour le cabinet de rester rentable avec autant d’employés…
L’employée, virée, a donné son préavis pour l’appartement qu’elle louait et retourne chez ses parents, le temps de rebondir.
Ce qui fait un logement de plus à louer dans une région, où d’après elle, ce n’est pas ce qui manque en ce moment…
Trouvé sur le Buzz Immobilier
(suite, le 16 février 2009, par Marie Phoenix)
Les notaires commencent à licencier : “Je vous conseille de lire cette page qui montre la situation exécrable dans laquelle se trouvent les études de notaires actuellement.”
Sur ce forum les différents témoignages des clercs de notaire sont sans équivoque : ils sont licenciés et leurs collègues aussi.
Le nombre d’actes a fondu comme neige au soleil, dont brille leur plaque, et s’ils ont le malheur de travailler dans la vente de biens immobiliers…
Il s’agit d’une page avec des informations de personnes travaillant dans le notariat.
Voici un extrait choisi qui m’a le plus frappé : “Une étude de Caen a licencié 22 clercs, puisque 50 % de leur activité était essentiellement de la vente d’immeubles…”
D’autres témoignages : “Bonjour à tous, collègues du notariat. Je viens d’apprendre aujourd’hui mon licenciement économique, avec trois autres de mes collègues. Je suis formaliste. font également partie de la charrette : la personne qui s’occupait de la négo et deux clercs. Alors oui, il y a du licenciement dans l’air.”
“Je viens de me faire licencier dans un étude des Bouches du Rhône. J’ai téléphoné au conseil sup à PARIS, il parait que ça va licencier grave en 2009.”
“Bah pour moi c’était hier la bonne nouvelle ! Ca fait un choc !! on avait tellement l’habitude de les entendre se plaindre qu’on ne s’est pas rendu compte que ça allait tomber !!”
“Moi aussi je travaille dans une étude et on vient de nous parler aujourd’hui qu’il “faudrait “que l’on se mette aux 4/5ème afin de réduire les charges de l’etude.”
“Bonjour, Je suis également notaire assistant dans une étude de 18 personnes où trois licenciements viennent d’être annoncés (secteur Poitou-Charentes).”
Trouvé sur le Buzz Immobilier
De : Buzz Immomercredi 18 février 2009 "